Une reconnaissance de la Nation envers un engagement politique de près de quarante ans. Entouré de sa famille et de ses amis, le maire de la Chapelle-Montpartin a reçu des mains de la ministre Jacqueline Gourault la croix de Chevalier de la Légion d’honneur.
La ministre a dressé un portrait amical et chaleureux du récipiendaire. A 78 ans, cet éternel optimiste cumule les responsabilités politiques et reste plus que jamais engagé pour son territoire du Romorantinais. A la suite de graves soucis de santé, cet ingénieur des Arts et Métiers passionné d’aviation et pilote d’avion, ancien cadre supérieur d’un grand groupe, consacre depuis 1980 son énergie à sa chère municipalité et au sud du département qu’il défend à travers le Pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais qu’il préside depuis vingt ans.
Un précurseur des territoires
Précurseur de la restructuration des territoires, il a été à l’origine de la première communauté de communes avec Saint-Loup et Saint-Julien avant la généralisation des communautés de communes, puis à la création en 1990 de Val de Cher Expansion qui deviendra le Pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais. Il préside d’ailleurs l’association régionale des 32 pays de la Région Centre Val de Loire, et occupe la vice-présidence de l’association nationale des pays. A partir de 1998, il s’investit dans l’aménagement du territoire en tant que conseiller régional. Ce touche-à-tout de la politique a même été sénateur suppléant sous la présidence de Michel Sapin, sur les mêmes bancs que Jacqueline Gourault comme elle l’a rappelé malicieusement.
Pas de retraite
Claude Chanal parle de l’avenir avec sérénité : «Après l’Ordre national du mérite, cette nouvelle reconnaissance me touche beaucoup car je consacre ma vie à l’action locale. La retraite politique ? Impossible car je viens de signer avec la Région un nouveau contrat de six ans que je dois honorer, et puis il y a encore tant de projets à réaliser dans ma commune…Je suis bien entouré, mon épouse Misa, mes enfants et petits-enfants m’encouragent à poursuivre…Alors…»
G.Brown