Certains connaissent sans doute bien le programme télévisé depuis 2021, d’autres sans doute moins. Le cuisinier étoilé très médiatique, qui a brillé dans l’émission « Top Chef » sur M6 en 2020, a tourné dans le Loir-et-Cher à la fin du mois de juin plusieurs numéros d’une autre émission, « cuisine ouverte », dont il est la vedette, aux fourneaux, chaque samedi à 20h10, cette fois sur France 3.
À défaut de pouvoir déjeuner ou dîner dans son restaurant parisien «Mosuke », affichant toujours aussi complet sur plusieurs mois, certains fans chanceux ont pu apercevoir Mory Sacko concocter des recettes en compagnie d’invités plus ou moins prestigieux, pendant une semaine en Centre-Val de Loire. À Azay-le-Rideau (37) avec l’ancienne miss France, Maeva Galanter; au port de la Creusille à Blois (41) avec le chef Christophe Hay; au port de Saint-Dyé-sur-Loire (41) avec l’humoriste Max Boublil … Le jeune chef étoilé était aussi le 30 juin devant le château de Chambord et ses jardins à la française, au bord du Cosson, pour enregistrer deux séquences de sa « Cuisine ouverte » de France 3. D’abord, avec l’actrice-chanteuse Élisa Tovati et le chef étoilé des Sources de Caudalie à Cheverny, Frédéric Calmels. Puis avec le chef d’Ezia à Montlivault, Nicolas Aubry, et le chanteur Philippe Lavil. Pour ce deuxième tournage, on peut dire que Philippe Lavil, – qui habite toujours dans le Romorantinais et qui sort un nouvel album « Sous le même soleil » de 25 titres, renfermant ses tubes agrémentés de « chansons mignonnes jamais sorties » selon lui-, a animé l’une des recettes de l’émission autour du magret de canard et du miel de Sologne. En mode non pas « Kolé seré», plutôt « olé olé ». Très volubile et soucieux de son brushing, ce natif de Fort-de-France aura en effet avec humour raconté, entre deux rondelles de tomates et une préparation de sauce, beaucoup d’anecdotes antillaises (entre coquelets et anus de porc, et bon appétit…), conseillé à Chambord d’éteindre les lumières à l’étage, criant un « ce n’est pas Versailles, ici », tout en rebaptisant l’essuie-tout et en ne manquant pas de croquer ici dans un navet, là dans un piment ! « J’ai l’habitude avec le temps, je suis à l’aise, je ne regarde plus la lumière rouge. Et j’aime bien cuisiner, c’est mieux que de participer à une émission politique!» a-t-il confié avec le même naturel en coulisses. Plus réservé dans ce cadre royal, Nicolas Aubry aura, lui, cuisiné du merlan de ligne confit dans la cire avec des courgettes de son potager, toujours avec l’ingrédient fil rouge du miel de Sologne. Ces numéros, qui offrent une jolie fenêtre de visibilité aux chefs, seront diffusés sur France 3 en septembre. Quant à Mory Sacko, peut-être s’inspirera-t-il de quelques produits de ce terroir (le silure par exemple) pour son propre restaurant. Il a en tout cas indiqué, avant le lancement du drone pour des plans séquences, aimer cette émission « pour la découverte et l’échange humain »
E.R.