Challenge 5 chefs au piano mercredi 20 juin


Du 18 janvier au 20 juin, cinq chefs de restauration des associations Habitat Jeunes d’Amboise, Blois, Bourges, Romorantin et Tours ont décidé de se rencontrer à cinq reprises dans leurs cinq restaurants pour partager et mettre à l’épreuve des fourneaux leurs sensibilités culinaires, leurs techniques et expériences de chef. Le dernier challenge se tiendra à Romorantin, au restaurant de l’association Majo, le 20 juin. En référence au piano, l’outil principal de cuisson de leur cuisine, les chefs donnent une tonalité musicale à chacune de leur prestation : Reggae, Swing Manouche, Cajun… C’est l’occasion pour les convives de ces restaurants de ponctuer leur journée d’actif, de retraité, d’étudiant et se faire plaisir le temps d’un déjeuner en découvrant un menu musical à partir de produits frais, de saison et principalement issus de filières courtes… Et bien sûr en musique.
Pour les chefs, ce challenge est tout d’abord un temps d’échange et de contact privilégié, au cours duquel ils dévoileront un peu de leur métier qu’ils exercent avec passion.
Les chefs impliqués dans cette aventure ont chacun un parcours original et des cultures musicales différentes. Lors de cette seconde édition du challenge, ils partageront et mettront à l’épreuve des fourneaux leurs sensibilités culinaires, leurs techniques et expériences de chef. Ils découvriront l’exercice de composition d’un menu, non pas à quatre mais à dix mains.
Une expérience inédite.
Chaque service se fait en musique, c’est le fil conducteur de ce challenge. A Romorantin, le thème retenu est le Musette, le repas sera accompagné par l’orchestre François Mazerat.
Horaires : 12h-13h30 – Réservation au 02 54 76 15 13 – Adresse : 5 Rue Jean Monnet à Romorantin


Le chef de la Majo, Wilfried Arnoult, en 3 questions

Wilfried Arnoult a 39 ans et est né à Tours. Après un CAP Pâtisserie chocolaterie confiseur à la Roche Le Roy, chez Alain Couturier, il devient chef de cuisine à la maison de retraite de Veigné. Passant par SODEXHO, il devient cadre chez ESY, groupe indépendant de restauration collective, cuisine centrale basée à Contres. En décembre 2015, il entre comme chef de restauration à Romorantin.

Qu’écoutiez-vous comme musique quand vous étiez ado ?
Je suis de la génération de AC/DC, Metallica, Queen… Il fallait que ça bouge, qu’il y ait du rythme. Aujourd’hui, la musique est toujours aussi importante dans ma vie. Les décibels ne sont jamais bien loin, pas seulement ceux de la musique d’ailleurs, mais le fond sonore m’aide à rythmer la journée…

Quel serait l’instrument qui pourrait vous représenter ?
Quand j’étais petit, j’aimais bien la batterie. J’ai d’ailleurs fait une tentative pour l’apprendre, mais le solfège m’a refroidi (rires).

Comment décririez-vous votre cuisine en tant que chef ?
J’ai eu le plaisir de travailler avec Jacques Arrayet à l’Aubinière. Avec lui, il y a eu l’apprentissage des épices. Aujourd’hui, c’est très présent dans ma cuisine, et dans mes sauces. Je pense que je fais une cuisine du monde, avec le bon respect de la cuisson. J’apprécie autant les produits de la mer qu’une bonne côte de bœuf. Mais mon dada c’est la sauce. D’ailleurs, si j’avais continué en gastronomie, j’aurais adoré être saucier.