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Ces quinze derniers jours…

Blois : « terrible » pompon dans la foule

Montrez ce couvre-chef de matelot que je ne saurais voir parmi les badauds… Samedi 10 novembre, la ville de Blois est devenue une magnifique base sous-marine, attirant des hommes (et quelques femmes) en uniforme. Vous avez bien lu : le Conseil départemental a choisi de parrainer un sous-marin lanceur d’engins, de son petit nom, « le Terrible », pour la modique somme de 4 000 euros par an, dans le cadre fixé par l’association des villes marraines des forces armées, présidée par Louis Giscard d’Estaing. De l’argent jeté par le hublot ? Terriblement fumiste en bord de Loire, direz-vous ? Pas du tout une lubie, à en croire les élus. « Ce parrainage est exceptionnel, » justifie Nicolas Perruchot, président du Département. « Ce n’est pas l’affaire d’une journée ou d’un weekend, nous souhaitons ce partenariat durable. » Le fleuron de dissuasion nucléaire aura du mal à venir jusqu’à Blois et ce n’est évidemment pas une tradition locale, mais il s’agit ici, d’écouter les uns et les autres, de créer un lien Nation-Défense, en y associant les collégiens et les chefs d’entreprises du territoire pour mettre en lumière les perspectives d’emploi inhérentes à la Marine nationale. Les classes de quatrième pourront d’ailleurs chaque printemps, à partir de l’année prochaine, aller rendre visite au « Terrible » sur la base de l’ile Longue, au large du Finistère. Alors, pour celles et ceux qui se sentent le pied marin, c’est le moment de se jeter à l’eau.


Département : gratuit, donc réussi ?

Après les portes du château de Chambord gracieusement ouvertes à 41 155 visiteurs l’an passé pendant quatre semaines, Chaumont et Sasnières se sont pliés à leur tour cet automne à l’exercice. L’opération « gratuité », réitérée par le Département, leur aura permis de comptabiliser sur un mois 43 000 entrées. Oui, mais voilà, cette fois, à deux… Soit respectivement 34 000 et 9 000 entrées pour une période s’étalant du 22 septembre au 21 octobre 2018. Chacun en déduira ce qu’il voudra… Le Conseil départemental cultive en tout cas ses jardins car ce n’est qu’un début, comme l’aura annoncé Nicolas Perruchot, son président. « Je dévoilerai en janvier prochain lors de mes vœux l’identité des sites retenus en 2019 mais je peux d’ores et déjà indiquer que nous renouvelons la même approche que cette année : 2 sites dont un plus confidentiel. » En attendant la réalisation de ce teasing, les habitants pourront suivre le « Perruchot Tour » dans les différents cantons du territoire que l’élu visite actuellement successivement. Côté cour… Côté jardin.

Région : des nouvelles du front de l’AFPA

Soumise à de fortes contraintes financières, l’AFPA a rendu publique le 18 octobre dernier son projet de restructuration nationale conduisant à la fermeture de 5 centres de formation en Centre-Val de Loire. Les très vives réactions ici et là auront entraîné une réunion à Orléans jeudi 8 novembre autour du président du conseil régional, François Bonneau, et de la vice-présidente Isabelle Gaudron, des responsables nationaux et régionaux de l’AFPA ainsi que des élus des villes directement concernées. A lire un communiqué de presse signé par la Région, des solutions seraient en passe d’être trouvées, « plusieurs demandes et pistes d’évolution ayant été formulées tant pour le devenir des sites que pour le développement de l’offre de formation ». Il est également indiqué que « la Région Centre-Val de Loire et les collectivités concernées poursuivent leur mobilisation et leur volonté d’un partenariat constructif avec l’AFPA. Un point d’étape sur les différents scenarii sera partagé ensemble début janvier 2019. » A suivre.

Emilie Rencien

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