Carte scolaire : l’Association des Maires de Loir-et-Cher (ré)agit


Depuis plusieurs années, le département connaît un contexte démographique qui génère une baisse des effectifs scolaires.

Les écoles du Loir-et-Cher ont perdu près de 500 élèves lors de la rentrée 2018. Face à ce constat chiffré, l’Association des Maires de Loir-et-Cher monte au créneau : “ce constat pose la question de l’organisation de l’offre scolaire en milieu rural, et suscite de nombreuses inquiétudes chez les maires, très attachés à l’égalité des chances entre jeunes ruraux et jeunes urbains ainsi qu’au message que porte la présence d’une école en direction des habitants de leur commune. Nous tenons d’ailleurs à saluer ici le travail constructif fait par les services académiques sur le territoire. Ce travail a permis d’aboutir, il y a tout juste un an, à la signature d’une convention-cadre départementale visant au maintien de l’offre scolaire et à la préservation de la qualité de l’enseignement en milieu rural. C’est dans ces conditions que trois postes ont pu être sauvegardés en 2018/2019 à Marolles/Averdon/Champigny en Beauce, St Arnoult/St Martin des Bois, et St Firmin des Prés/Areines/Meslay. C’est également dans le cadre de ces protocoles que trois fermetures de classes initialement envisagées pour la prochaine rentrée ont été revues sur les écoles de Beauce la Romaine/Verdes, Viévy le Rayé/Moisy/Ouzouer le Doyen, et Angé/St Julien de Chédon, et nous saluons ces décisions.” Mais… l’Association des Maires souligne le fait que “la convention signée en 2018 va avoir atteint ses limites en termes de postes utilisés, et nous fondons l’espoir que de nouvelles dispositions nationales permettront de préserver la qualité de l’école en milieu rural. Aujourd’hui les nouvelles technologies concourent à l’attractivité des zones rurales ; nous attendons de nouveaux dispositifs capables de préserver efficacement la qualité de l’enseignement en milieu rural. Il existe une France au-delà du périmètre parisien.”