En travaux depuis mars 2019, l’ancien stade Honoré-de-Balzac (ou des Lions pour les plus anciens Blésois) a rouvert ses portes à la dernière rentrée scolaire, mais sous le nom de complexe sportif Marie-Amélie Le Fur.
L’athlète a procédé cet automne elle-même à la coupe du ruban tricolore barrant l’accueil de l’ensemble entièrement rénové aux dernières normes de développement durable. La visite du complexe a été effectuée sous la conduite des architectes chargés du dossier et des élus blésois aux sports, avec des exercices en live, notamment au gigantesque mur d’escalade (300 mètres carrés, 160 mètres carrés en murs d’escalade sur 24 voies, sur 24 mètres de large pour 9 de haut), l’un des plus importants de la Région, pour que chacun(e) constate les divers travaux, notamment en matière d’isolation par de la paille compactée et insérée dans des caissons étanches… Marie-Amélie Le Fur, qui inaugurait à Blois, la douzième ou treizième installation à son nom (elle n’avait plus le nombre exact en tête…) a exprimé son plaisir de marrainer un tel complexe en souhaitant qu’il serve le plus possible, à toutes les générations. Vieux de plus de 55 ans, l’ancien stade Honoré-de-Balzac accueille, en plus des pratiquants (plus de 10 000) d’une trentaine d’associations, les élèves (3 000 heures/an en moyenne) des lycées Philibert-Dessaignes, Sonia-Delaunay et Augustin-Thierry, ainsi que du collège des Provinces. Il portera le nom de la championne loir-et-chérienne, selon une volonté de la municipalité de Blois de doter, de plus en plus, de noms féminins rues et équipements publics pour un juste équilibre avec les noms masculins…
Chantier-formation…
La rénovation et l’extension du complexe s’inscrivent dans les objectifs de la municipalité qui veut favoriser, au maximum, l’accès au sport pour tous, avec accessibilité généralisée. Le dossier de l’agence d’architectes Bourgueil et Rouleau, en relation avec l’entreprise Accortpaille et SAE Assistance, a été retenu pour son projet innovant comportant, notamment, la rénovation avec insonorisation et marquage pluri-disciplines sportives du parquet, ainsi que l’isolation par l’extérieur avec de la paille, technique qui permet l’annulation des ponts thermiques responsables de déperdition de chaleur. Et, de plus, un chantier-formation, dans le respect strict de l’environnement, a permis de confier, à des jeunes en mal d’emploi, l’occasion de participer, via le Greta-Val-de-Loire, La Maison de l’Emploi et l’entreprise tourangelle Construir’Éco, à la fabrication des caissons isolants et de leurs poses, le tout sur quatre mois, avec une équipe d’encadrants et une conseillère en insertion professionnelle, afin de les rendre plus armés et plus confiants dans leurs prochaines recherches d’emplois, dans le bâtiment, en priorité. Le budget de 2 350 000 euros TTC a été financé par la région Centre-Val de Loire (700 000), l’État (699 400), la ville de Blois (950 600). Il ne reste plus, à toutes celles et tous ceux qui déconfineront puis fréquenteront ce complexe Marie-Amélie Le Fur, de tout tenter, en matière sportive, pour égaler ou dépasser les performances de la marraine des lieux !
Jules Zérizer