La région Centre-Val de Loire continue d’innover et de lancer des initiatives, bien en avance sur d’autres régions de France, en réussissant à faire se rencontrer et comprendre le «monde politique» et celui de l’entreprise.
La preuve en a été donnée, encore, récemment au château de Blois, dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire, avec la signature et l’accord, sous les regards imperturbables et figés d’un renard et d’une belette naturalisés qui ont suivi les échanges entre François Bonneau, président régional, et plusieurs décideurs de la région ! L’un des spectateurs nous avouait même être très satisfait de voir enfin la Région prendre un tel virage économique depuis près d’un an et demi, après avoir compris que rien ne pouvait être décidé positivement sans les forces vives des territoires. Dev’Up, agence économique de la Région a mené cet important dossier à bout de bras. Là, il s’agissait de concrétiser de solides bases de travail, d’entente, de promotion et d’avenir, surtout, entre région Centre-Val de Loire et 27 des quelque 120 entreprises de taille intermédiaire (ETI), en en attendant d’autres sous peu, avec la création, de suite, du Club ETI-Centre-Val de Loire. Son premier président en sera Emmanuel Vasseneix, président du groupe La Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (Loiret), avec dans son team, quelques chefs d’entreprises performantes, tels le groupe Sisley à Blois-Villebarou, en la personne de Philippe D’Ornano, son président ; Sylvie Bernard-Grandjean, directeur financier du groupe Redex ou Frédéric Coirier, vice-président du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI).
Enfin !
Chaque département de la région Centre-Val de Loire sera représenté au sein du collège afin de booster toutes les ETI, en les appelant, naturellement à rejoindre le club né à Blois. Cela concerne tout de même, aussi, plus de 17 000 salariés, qui ne pourront que tirer profit, via leur travail, de cette dynamique de territoire propre à continuer à produire certes, en Région, mais aussi à innover pour ne pas voir les délocalisations, et donc la casse, se poursuivre, la preuve ayant été apportée que les produits made in France avaient leur place dans le monde économique de demain pour respecter ne serait-ce que le développement durable et la défense des emplois au Pays. Formation, généralisation de l’installation de la fibre et du numérique à installer partout, sans zones blanches ou noires ; dialogues francs entre entrepreneurs et élus des collectivités locales ; identification rapide des besoins et réactions immédiates pour y répondre ; développer les écoles d’ingénieurs et favoriser l’embauche locale des promus, sans les voir partir ailleurs. Tels sont, entre autres, les points forts de ce pacte qui devrait bénéficier à l’économie régionale et accélérer tous les projets, dans un esprit de dialogue franc, sans trop se fier aux décisions parisiennes, parisianistes ou même nationales. Dans le respect des lois, certes, mais en devenant des exemples pour les autres régions de France. Devenir efficaces et propres semble être le slogan et l’un des atouts forts de cette renaissance d’amour entre patrons et politiques…Il était temps !
Jules Zérizer