Blois : Labelliser les circuits courts, nouveau cursus de formation pour lycéens


Le lycée des métiers, de l’hôtellerie et tourisme de Blois a servi de base, récemment, à une journée d’informations à l’intention de ses élèves et d’invités sur les circuits courts au service des repas et autres préparations culinaires de demain, dans le cadre plus général d’une sensibilisation promotionnelle de tous les métiers de la filières hôtellerie-restauration-tourisme qui manque de personnel sur tout le territoire.
Il existe 30 000 offres d’emploi en région Centre-Val de Loire. À Blois, ce printemps, il convenait donc de séduire les candidats à des professions qui souffrent de bon nombre d’idées reçues bien avant même que le ou la candidat(e) ne mette les pieds dans une cuisine ou un hôtel. Ou de convaincre leurs familles qui doutent d’un avenir serein et durable pour leurs rejetons. Certaines barrières sont tombées au cours de cette matinée «portes ouvertes» très suivie. Par ailleurs, un échange plus pédagogique sur l’intérêt des circuits courts a réuni des professionnels de la cuisine et de l’éducation autour du label desdits circuits, en en souhaitant, au maximum, l’extension tout en respectant le développement durable, le rythme des saisons, l’attente des consommateurs et, donc, des citoyens. Avant qu’il ne soit trop tard ! Des stages chez les producteurs-exploitants, des visites de terrain et des échanges professionnels, avec parrainages possibles avec des chefs cuisiniers installés, le tout mis en place dans le cadre du cursus existant cette année à Blois (13 inscrits) seront, dorénavant, ouverts, en région Centre-Val de Loire, dans des lycées à Bourges, Amboise, Olivet, Pithiviers et Argenton-sur-Creuse, dès cette rentrée scolaire 2024-2025. Demain donc. La convention circuits courts a été cosignée par Temanueta Girard, vice-présidente déléguée à l’agriculture et à l’alimentation à la région Centre-Val de Loire ; Nicole Pellegrin, conseillère du recteur et déléguée de région académique à la formation professionnelle et continue, par ailleurs directrice du GIP FTLV (groupement d’intérêt public de formation tout au long de la vie) et Stéphane Bureau, président de «Cuisine en Loir-et-Cher», en présence de son prédécesseur Christophe Lunais et quelques professionnels de la french food (cuisine française) de haute tradition. Toutes les chances sont, dorénavant, dans les mains et les esprits des jeunes générations…en souhaitant que cette mayonnaise prometteuse ne retombe pas comme neige au soleil. Ce serait dommage que tant de bonnes volontés y aient cru.
Jules Zérizer