Enième mais pas des moindres. Le collectif citoyen « Blois, c’est vous » affiche son soutien au maire sortant PS, Marc Gricourt…
Les urnes nourrissent des velléités blésoises en nombre ces derniers temps. Les collectifs, notamment, poussent tels des champignons. Le dernier en date se présente sous l’intitulé « Blois, c’est vous ». Il possède la particularité d’être de constitution citoyenne et de surcroît, d’afficher son côté partisan. De prime abord, on pourrait se demander : mais pourquoi ? « Nous sommes des sympathisants de Marc Gricourt, nous ne sommes pas mandatés par ce dernier, nous avions juste envie d’aller collecter des idées nouvelles auprès de la population blésoise afin d’enrichir le futur programme du maire dans lequel nous nous reconnaissons. C’est un élu humain à l’écoute, nous apprécions l’homme également. Nous le soutenons parce que c’est un homme de convictions qui porte des valeurs positives pour notre ville. Notre intention est de le voir gagner, évidemment !» explicite Michel Pillefer, l’un des premiers membres dudit collectif (Cf. l’un de deux encadrés ci-contre), lors d’une conférence de presse donnée place Louis XII. Encore une fois, nous pouvons reposer question : pourquoi ? Ne serait-il pas finalement plus aisé de faire directement partie de la liste de Marc Gricourt ? «Il faudrait qu’il nous choisisse et nous ne pouvons décider à sa place ! Et de toute façon, nous ne faisons pas de politique. iI est au courant de la constitution de notre groupe. Notre démarche se veut avant tout citoyenne, participative, et peut-être que des relations plus étroites se tisseront par la suite,» répondent les intéressés. Écrivons-le sans détour, certains escomptent malgré tout être politiquement retenus par ce biais dans le casting municipal …
Une poignée de réunions dans les cartons
En attendant la suite, le collectif a organisé une première réunion publique le 26 juin à la ferme de Brisebarre à Blois (*). «Recueillir l’avis des Blésois et Blésoises n’est pas forcément originale car d’autres le font également. Les prochaines élections municipales doivent être l’occasion de fédérer autour d’un projet ambitieux, moderne. L’idée est réunir les gens et de réfléchir tous ensemble à l’avenir de la ville par thématiques sans imposer quoi que ce soit. Nous, nous ne distribuons pas de questionnaires dans les boîtes aux lettres… » La petite pique sympathique est plutôt limpide elle aussi quant à l’adversaire électoral visé; celles et ceux qui suivent l’actualité locale saisiront et les autres liront le deuxième encadré pour comprendre. Il va y avoir du sport, cela promet du spectacle, et sinon, que le meilleur gagne.
É. Rencien
(*) Pour celles et ceux qui auront ce journal entre leurs mains le jour de sa sortie, à savoir le 25 juin, et qui souhaiteraient assister à cette réunion le lendemain, le rendez-vous est fixé à 19 heures.
Neuf signataires
Michel Pillefer, ancien directeur régional du groupe CIC, vice-président de l’ADA basket, administrateur CCI-Medef. Frère de Bernard Pillefer, vice-président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, aussi maire de Fréteval.
Paul Gillet, entrepreneur.
Christelle Leclerc, directrice d’école, responsable associative dans le domaine culturel.
Michel Mothmora, sportif (boxe) et auto-entrepreneur.
Mathilde Sénéchal, étudiante et sportive (athlétisme).
Danièle Royer-Bigache, responsable associative dans le domaine des solidarités.
Nathan Saby, lycéen et responsable associatif dans le domaine humanitaire.
Mourad Salah-Brahim, fonctionnaire dans le champ de la formation professionnelle et responsable associatif.
Claude Tranchant, retraités de la police nationale et responsable mutualiste.
En parlant de questionnaires…
Epaulé par son équipe de campagne estampillée “Blois 2020” (dont un journaliste), Malik Benakcha a distribué en boîtes aux lettres 30 000 questionnaires pour une vaste consultation auprès des habitants de Blois. «Je donne la parole et je vais également sur le terrain, il ne faut pas tout confondre, nous faisons le job,» commente le trentenaire. En parallèle, le candidat LR aux municipales de Blois lance un sondage pour débattre de l’idée de l’uniforme scolaire, accessible sur la Toile, depuis un lien via sa page Facebook. A chacun de juger si le virtuel peut se conjuguer au réel.
É.R.