Perturbé par la Covid, dès sa naissance, le festival chorégraphique international Blois Danse a vraiment creusé son nid pour sa troisième édition début juillet.
Ce festival ouvert à tous a cartonné tant à La Halle aux grains, qu’au cinéma Lobis, à la Maison de Bégon, l’ADA, dans des ateliers et au cours de rencontres, échanges, même non officiellement programmés par Jonathan Breton et son équipe. Les barrières des frontières ont été pendant dix jours abaissées, avec un dénominateur commun, la danse, sourires compris! Trois spectacles complets à la Halle aux grains, dont un suivi par Marc Gricourt, maire de Blois et premier vice-président de la région Centre-Val de Loire – qui voudrait bien que Blois devienne grande plate-forme régionale au service de la danse et de l’expression chorégraphique-, avaient été programmés avec des thèmes différents, à chaque prestation. Entouré de bon nombre de ses collaborateurs, il a suivi, avec attention, les passages de la troupe locale de Azoth Danse Theatre, mais aussi de celles de Suisse, Italie, Japon, Allemagne et USA, toutes aussi talentueuses les unes que les autres, avec un gigantesque coup de cœur, tout de même, à Kenji Shinohe, chorégraphe, certes, mais mime «facial» d’une puissance gestuelle impressionnante et fort bien maîtrisée, sans tomber dans l’absurde et/ou la facilité. Un grand moment de ce festival que l’on aurait plaisir à revoir dans les années qui viennent car il semble donc sûr que la municipalité blésoise et d’autres collectivités locales vont apporter encore plus de soutiens à ce festival Blois Danse qui devra perdurer. On ne peut pas laisser Jonathan Breton seul et tous ceux qui l’entourent, depuis son retour au pays natal, dans leur croisade de «rendre la danse accessible au plus grand nombre», vaste programme qu’ils se sont fixés avec le but d’y arriver.
En attendant la Maison de la danse
Pour ce, ils ont besoin d’appuis tout au long de l’année et souhaitent être rejoints par le plus grand nombre d’aficionados qui aiment, comme eux, les arts de la scène, septième dans l’ordre de classification officielle des arts majeurs français. On peut ainsi profiter de la danse (de la classique au yoga vinyasa, en passant par le hip-hop, le lady style, ou la Horton), ou, même en improvisant, en contactant Azoth Dance Theatre, au 641 de l’avenue du Grain d’Or, à Vineuil, par mail (azoth.arts.center@gmail.com ou info@bloisdanse.com), sur le site (www.azothdansetheatre.com ou www.bloisdanse.com) ou par téléphone (06 76 17 39 26). En attendant, enfin, l’ouverture de La Maison de la Danse de Blois dont chacun(e) espère une concrétisation rapide. Par ailleurs, l’équipe accepte tous dons ou services, des bénévoles engagés, des sponsorings et partenariats d’entreprises ou artisans et même un simple mot d’encouragement dans la mission fixée.
Jules Zérizer