Pour Pâques 2022, les cloches de l’église de Billy sonneront du haut d’une charpente refaite à neuf jusqu’à ses tuiles.
Il fallait en effet stopper les infiltrations d’eau par le toit. Il fallait aussi résoudre le problème de remontée d’humidité du sol à un pan de mur. Face à son devoir vis-à-vis du patrimoine local ancestral, la commune de Billy a monté un dossier de restauration complet qui inclut réfection des vitraux et rafraîchissement de la peinture murale qui représente Saint Blaise, Sainte Catherine et Sainte Barbe. Un vaste chantier tentera également de faire réapparaître au jour des représentations du XIIème et du Xvème qui recouvraient entièrement la nef. Elles avaient été occultées par un crépis profane appliqué à la fin du XIXe siècle ou dans la première moitié du XXe. Les restaurations seront dirigées par l’architecte du patrimoine Bernard Ruel. Les artisans sont les suivants : maçonnerie–taille de pierres par l’entreprise Hory Chauvelin (374120 Avoine) ; charpente par l’entreprise Cruard (53360 Simple) ; couverture par l’entreprise Cadet Concept et Tradition (45560 Saint-Denis-en-Val) ; peintures murales à l’atelier Moulinier (41100 Naveil) ; vitraux à l’entreprise Vitrail Art et Lumière (41500 La Chapelle-Saint-Martin).
Les oiseaux protégés aussi
Les aides obtenues par la municipalité couvrent 70 % de la dépense. Elles sont réparties comme suit : 121 824€ pour la Direction Régionale des Affaires Culturelles, 46 902€ pour le Conseil départemental et 118 677€ pour la Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois. Nicolas Garnier, maire de la commune, a sollicité La Ligue pour la Protection des Oiseaux dans le cadre d’un programme de protection des martinets et hirondelles qui fréquentent ce site multi-centenaire. De presque toute une éternité, messes, cérémonies, rassemblement des confréries de Saint-Vincent (dont l’église abrite une collection de bâtons dédiés à ce saint, y ont de plus leurs habitudes. Concerts, chorales et visites historiques se feront dans un cadre magnifié.
F. T.