Alors que le nombre de trésoreries ne devrait plus être, seulement, de quatre dans le Cher à très moyen terme, une partie des services de la DGFIP pourraient être détachée à Vierzon. La liste des 50 premières villes qui accueilleront les services délocalisés des finances publiques a été dévoilée la semaine dernière.
Au 1er janvier 2021, plusieurs trésoreries, dont celles de Sancoins, Châteaumeillant et Aubigny-sur-Nère verront leurs portes définitivement closes. La direction départementale des finances publiques (DDFIP) du Cher devrait, par ailleurs, poursuivre dans sa réorganisation en ne conservant que le service des impôts des particuliers à Sancerre. Une grande partie des effectifs sancerrois devrait ainsi rejoindre, a priori, la trésorerie de Baugy. D’ici à 2023, il ne devrait rester que quatre trésoreries dans le département avec, outre Baugy, celles de Bourges, Saint-Amand-Montrond et Vierzon. Chacune alliera gestion comptable et guichet d’accueil au public.
Dans ce contexte de restructuration généralisée la nouvelle de la sélection de Vierzon pour recevoir un service déconcentré de la DGFIP ( Direction Générale des Finances Publiques) est une bonne nouvelle. C’est par les réseaux sociaux que le maire actuel de la sous-préfecture, Nicolas Sansu, a averti de ce choix qui arrive à un bon moment. « Gérald Darmanin, ministre des comptes publics et avec qui j’ai siégé à l’Assemblée Nationale de 2012 à 2017, vient de m’annoncer ce matin que Vierzon est retenue pour accueillir d’ici 2 à 3 ans un service déconcentré de la Direction Générale des Finances Publiques aujourd’hui en région parisienne. Plusieurs dizaines de personnels vont donc venir dans notre ville ce qui conforte son attractivité. Cela fait suite à la candidature que j’avais formulée auprès du Ministre et cela montre que Vierzon est reconnue et respectée grâce au travail conjoint que nous réalisons avec l’État, la Région le département. Le ministre confirmera cette annonce en début d’après-midi .» assure l’élu vierzonnais.
Une réponse sans appel à un affirmation de Franck Piffault, sur le même réseau social, le 27 décembre dernier. Le chef de l’opposition vierzonnaise avait alors écrit : « À Vierzon, où l’on dit défendre sans condition les services publics locaux, on n’a même pas postulé …. pour accueillir des agents de la DGFIP qui vont quitter Paris pour s’installer en province dans les communes qui ont candidaté … »
La deuxième ville du Cher fait partie de la liste initiale de cinquante communes, parmi celles qui avaient candidaté. Elle a été choisie à partir de critères d’attractivité de la commune, des services actuels proposés ainsi que la possibilité d’accueillir des familles. Dans la même période où le nombre de trésoreries se réduiraient à peau de chagrin Vierzon seraient une de ces rares communes bénéficiaires de la restructuration des services public. Au moins en terme d’emploi.
Si l’on ne connaît pas encore les services concernés par ces délocalisations, ni leur dimensionnement, ni le calendrier des mouvements appliqués on sait que les premières « mutations » devraient intervenir en 2021 pour être clôturé en 2023.
F.S.