Bellebouche rime avec réunions de famille, dimanches au bord de l’eau, découverte de tous les biotopes de Brenne réunis autour de l’étang.
Une exposition permanente éveille désormais la curiosité des marcheurs.
Les Indriens connaissent tous l’étang de Bellebouche, les Castelroussins en particulier. Qui n’a pas profité d’un beau dimanche d’été pour aller se mettre les doigts de pied en éventail sur sa plage et profiter d’une baignade paisible. Ce qu’ils savent moins, c’est que le camping et le village de vacances, installés sur ce site de trois cents hectares, géré par la commune de Mézières-en-Brenne (1) depuis dix-huit ans, sont plébiscités par une clientèle qui recherche le calme et la découverte d’une nature à la richesse exceptionnelle.
« La fréquentation du village augmente régulièrement, apprécie Gilles Descombes, directeur, depuis trois ans, de la structure ouverte au public du 1er avril au 31 octobre. Cette année nous avons même ouvert dès le 25 mars pour accueillir un groupe de photographes de nature irlandais. Le mois de mai a été excellent : anniversaires, cousinades et autres réunions de famille, nos clients apprécient le fait de faire la fête et de passer la nuit sur place dans un site calme. La sécurité de la région est aussi un élément pris en compte par les touristes qui viennent l’étranger. »
Des touristes qui constituent une clientèle importante du camping (52 emplacement, 10 chalets et deux cottages construits cette année). Ils sont Hollandais, Anglais ou Allemands) et viennent marcher en Brenne. Le village accueille plutôt les jeunes parents avec enfants à la recherche de confort. Beaucoup de membres des profession libérales fuyant les concentrations balnéaires viennent respirer à Bellebouche et découvrir la faune et la flore. Et s’ils considèrent la faiblesse du débit internet plutôt comme un avantage leur permettant de vraiment couper avec leur travail, ils découvrent que l’on peut venir en voiture électrique au bord de l’étang. Une borne vient d’entrer en service et permettra aussi de recharger les batteries des vélos électriques ! Bellebouche se trouvera bientôt sur un circuit partant de la gare TGV de Saint-Pierre-des Corps (où on louera les véhicules) permettant de faire le tour des sites touristiques de la vallée de la Loire en voiture électrique.
La commune de Mezières continue donc d’investir, année après année. Elle vient de refaire à neuf les sanitaires du camping. Le village de vacances et son camping sont labellisés Cap France, le label des vacances vertes qui requiert un bon niveau de confort et de services. Mais Gilles Descombes n’a pas l’intention de s’endormir sur ses lauriers : « nous avons effectué un mailing sur 4 200 adresses pour lequel nous avons enregistré 31 % de consultations, alors que le ratio habituel est de 17 %. Cela témoigne d’un intérêt évident pour Bellebouche. On mesurera les retombées en fin de saison. »
P.B.
(1) Bellebouche est la propriété du département de l’Indre (à 62 %) de la commune de Mézières (26 %) et du Conservatoire des Espaces naturels de la région Centre-Val de Loire (12 %)
mail : contact@bellebouche.fr – www.village-vacances-bellebouche.com
Dix panneaux racontent l’histoire et Bellebouche et présentent sa faune et sa flore
Une expo à voir avant de partir en randonnée
Dans un petit bâtiment près de l’accueil du village de vacances, une exposition permanente raconte Bellebouche en dix panneaux.
Il est le plus ancien site touristique de la Brenne puisqu’on vient s’y tremper les pieds depuis 1930. « C’était le Deauville Berrichon », assure, emphatique Serge Descout qui, entre deux mots, ne choisira jamais le moindre lorsqu’il est question de son département. Un Deauville au milieu des labours puisque la végétation n’a repris ses droits que petit à petit et les pins parasol, repères emblématiques de l’étang, ne sont pas encore tout à fait centenaire.
Si les touristes privilégient le site, ils ne sont pas les seuls à y revenir régulièrement. Cinq espèces de hérons vivent en bonne intelligence sur un tronçon de la rive, là où la nature est la plus sauvage et des centaines d’échassiers viennent nidifier dans cette « héronnière ». Un endroit qui attire naturellement les photographes de nature. Bellebouche, c’est aussi le territoire de la cistude, cette petit tortue terrestre des zones humides en voie disparition qui a trouvé son paradis dans la Brenne.
Un espace riche en curiosités, un espace naturel et sensible dans lequel peuvent parfaitement cohabiter activités de loisirs et protection de la nature.
C’est en partie la raison d’être de cette exposition permanente financée par le département de l’Indre. Un résumé de l’exposition est consultable sur le panneau, près du parking, qui recense les richesses de Bellebouche et indique l’emplacement des observatoires répartis le long des berges.
La randonnée de la Brenne
Elle vivra cette année sa 31e édition, ce qui ne rajeunit pas Jean-Louis Camus, un de ses pères fondateurs. Elle aura lieu les 4-5 et 6 août et accueillera pour la première fois les pratiquants de la marche nordique aux côtés des marcheurs traditionnels, des vététistes, des cavaliers et des attelages. Vous aurez toutes les informations sur cette édition 2017 et vous pouvez télécharger le bulletin d’inscription sur le site de la randonnée :
www.randonnée-de-la-brenne.fr
ou auprès du syndicat d’initiative de Mézières au 02 54 38 12 24.
Autre rendez-vous brennou, la foire aux juments poulinières du 16 août et l’énorme brocante qui l’accompagne.
P.B.