Arthur Le Forestier sera en concert au théâtre Monsabré le vendredi 29 septembre. Un tour de chant intimiste qu’il a intitulé « comme à la maison ». L’occasion de partager ses compositions et de faire découvrir celles de ses « potes » de la nouvelle chanson française.
Les chiens ne font pas des chats, dit l’adage… qui s’applique aussi au monde de la musique ! À n’en pas douter, Arthur est bien le fils de Maxime Le Forestier… physiquement, c’est sûr, la voix, les yeux, le sourire… Comme autant d’autres fils de, promesses de la chanson française, Arthur tente de se forger un prénom et bataille pour prouver la sincérité et l’authenticité de sa démarche artistique, sans pour autant se presser.
Après avoir fait la première partie de la tournée Stars 80, Arthur Le Forestier, 27 ans, écrit et compose pour boucler son premier album qui devrait paraître en 2018.
« Cela fait un an que je vis à la campagne près de Vendôme où mes parents possèdent une maison depuis près de quarante ans. Nous avons aménagé un studio dans une vieille grange et on y travaille chacun sur ses chansons. C’est assez long et laborieux pour moi. Je peux passer une année sur une chanson si un mot ne me plait pas. Il m’arrive aussi d’écrire avec d’autres auteurs ou d’autres compositeurs. J’y invite régulièrement Bruno Guglielmi, mon ami de toujours qui m’accompagnera peut-être sur la scène de Monsabré. Composer à deux est un exercice différent, mais tout aussi enrichissant. »
En 2015 Arthur avait sorti un EP 4 titres avec aux manettes Benjamin Constant qui produit entre autres Patrick Bruel et Christophe Maé. Sur ses musiques pop rock mélodiques, il pose des textes matures et d’une belle plume qui racontent la rage du jeune homme face au monde dans lequel il évolue. Des chansons au titre suggestif : « Un poing dans sa gueule », « C’était l’hiver », « Pas belle » et « Le bon endroit au bon moment », en duo avec Alizé Oswald, chanteuse du duo suisse « Aliose ». Un premier EP paru en 2011 et réalisé par Régis Ceccarelli avait marqué le début de son parcours discographique.
Gavin, Aumont… des professeurs 4 étoiles
En tant que fils de, la vocation d’Arthur était-elle prédestinée ? Cela relève de l’évidence… Les boulangers sont souvent fils de boulangers et les fils de médecins marchent sur les traces de leurs parents. Et chez Arthur, c’est totalement assumé.
« J’ai appris la guitare dans les coulisses des tournées de mon père notamment lors des concerts de l’album Plutôt Guitare. Avec comme profs deux musiciens hors pair aux styles diamétralement opposés, Manu Galvin et Michel Haumont. Un casting quatre étoiles, j’avoue ! Aujourd’hui encore, un quart d’heure avec eux me permet de progresser pendant des mois. Ensuite, j’ai fait mon premier concert grâce à un ami journaliste radio, qui aimait bien mes chansons. C’était en vacances au Cap-Ferret, j’avais 17 ans. Puis, tout s’est enclenché naturellement. Bien sûr, ma famille m’a prévenu qu’il y avait énormément de travail et elle ne souhaitait pas me voir aller au casse-pipe. »
En effet, son père affirme avoir pris toutes les précautions pour qu’Arthur prenne son temps. « Je lui avais dit : le bac et 36 chansons, sinon je lance une fatwa sur le producteur. Le bac, il l’a eu avec mention. Les 36 chansons, il les a largement faites, mais, comme nous tous, il renie les chansons de jeunesse, il en reste donc entre
30 et 32. Et quand il sera fier des 36, il fera son disque. »
En attendant, le « jeune » chanteur poursuit son placide chemin vers son rêve avoué. Celui de devenir « chansonnier ».
ARP
Chanson française. Théâtre Monsabré.
Vendredi 29 septembre à 20 h 45 – Tarifs de 9 € à 13 €
Les Souchon et le Forestier ont enivré Cheverny, avant Blois
Arthur Le Forestier sera la scène du théâtre Monsabré le 29 septembre (Cf. notre article). En attendant, avec son père et ses amis de scène, il a fait vibrer la septième fête des vendanges samedi 9 septembre.
Dans les familles Souchon, nous demandons les pères et les fils. Alain Souchon, Pierre et Ours, Maxime le Forestier et Arthur. Samedi 9 septembre, l’affiche de la fête des vendanges à Cheverny envoyait du lourd. Des bons vins et aussi du beau monde. « Chaque année, mes enfants, Pierre et Ours, organisent cette fête des vendanges et c’est la première fois que je viens. Je suis ému de jouer à Cheverny, c’est la famille ! » a exprimé Alain Souchon à cette occasion festive. « Je rêvais que Maxime, qui boit du vin de Cheverny et qui habite dans le Vendômois dans une maison extraordinaire au milieu de la campagne avec une très large allée qui serpente, vienne aussi et il a accepté. Vous savez, j’ai passé ma jeunesse ici, mes vacances d’enfance. C’est mon coin. C’est ici la première fois que j’ai conduit une voiture et que j’ai embrassé une fille sur la bouche !» Et sinon, qu’en est-il de leurs liens musico-familiaux ? « Je suis né, mon père chantait déjà, donc j’ai baigné dans cette marmite, » a confié Pierre Souchon. «J’étais avec des amis comme Matthieu Chedid ou Thomas Dutronc, on faisait de la musique ensemble et sans se le dire, on avait quelque chose en commun, on a été piqué par le truc. » Son de cloche identique du côté d’Arthur le Forestier. « J’ai été bercé par la musique et les chansons de mon père également. Ma mère les écrivait, me les chantait avant de m’endormir. Quant à la fête des vendanges à Cheverny, j’adore, c’est génial, l’accueil est formidable, la gentillesse est communicative et contagieuse. » L’ambiance en sera, nous n’en doutons pas, de même au théâtre Monsabré à Blois le 29 septembre.
É. Rencien