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À droite : Valérie Pécresse attendue “bientôt” en Loir-et-Cher

La date (mars ?) ni le lieu ne sont encore connus mais le déplacement de la candidate de la droite LR aura bien lieu, incessamment, selon son comité de soutien qui vient de se constituer dans le département.
“Le Loir-et-Cher avec Valérie Pécresse » l’assure déjà : la candidate sera forcément au second tour de l’élection présidentielle d’avril. C’est l’intitulé du comité de droite qui est né ce mois de février et qui considère que cette dernière représente “la seule alternative à Emmanuel Macron ». Une cinquantaine de membres le compose déjà, à écouter Patrice Martin-Lalande, ancien député solognot (UMP à l’époque) qui figure parmi ces rangs. Parmi les aficionados de la présidente LR de la région Ile-de-France briguant l’Élysée, forte de ses 500 parrainages tous décrochés, se trouvent également (Cf. notre photo) : Philippe Gouet, président du Conseil départemental de Loir-et-Cher (Udi, qui avait soutenu Xavier Bertrand avant le Congrès, et en cohérence, rejoint Mme Pécresse); Pascal Brindeau, député Udi de la troisième circonscription de Loir-et-Cher, postulant à sa propre succession pour les législatives de juin; Jean-Marie Janssens, sénateur Udi de Loir-et-Cher; Catherine Lhéritier, première vice-présidente Udi du Conseil départemental et Monique Gibotteau, 3ème vice-présidente Udi du Conseil départemental; Virginie Verneret, conseillère départementale LR; Maurice Leroy, ancien ministre parti à Moscou; Malik Benakcha, conseiller municipal LR de Blois, candidat à la députation (1e circonscription) investi par son parti pour juin; Pascal Goubert de Cauville, secrétaire départemental Les Républicains 41; Simon Houdebert, délégué UDI et adjoint au maire de Vendôme. Ce petit groupe précité, réuni à Blois le 8 février dans un restaurant du centre-ville, n’a évidemment pas tari d’éloges sur leur favorite qu’elles et ils affirment “soutenir à fond” puisqu’elle est pour eux, “celle qui peut réparer ce qui a été cassé pendant le quinquennat »; “celle qui permettra des libertés retrouvées, notamment locales, celle qui porte l’ordre et le pouvoir d’achat”; “celle qui mettra en place une vraie politique de décentralisation et de rupture”; “celle qui redonnera des moyens aux hôpitaux français”; “celle qui affiche de belles propositions sur l’autonomie et la question du handicap »; “; etc.

Lamotte-Beuvron versus Salbris et La Ferté-Imbault ?
La liste est longue. Quand on aime … « Notre pays s’honorerait vraiment à élire pour la première fois une femme. Une présidente, ce serait historique,” a conclu Patrice-Martin-Lalande, qui revient en politique par ce biais. En causant femmes, le député honoraire de Sologne poursuit et confie que côté législatives pour la deuxième circonscription, son coeur balance plutôt pour… un homme, à savoir Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron, au lieu de Virginie Verneret, candidate républicaine, vice-présidente du comité Pécresse 41, souhaitant aussi obtenir l’investiture LR. “Il affiche huit ans d’expérience, est le mieux armé. Virginie était en binôme avec Guillaume Peltier d’abord (LR, parti chez la “Reconquête” de Zemmour, ndlr) et puis, elle vient d’arriver. Je ne regrette pas d’avoir lancé le député Peltier mais nos chemins politiques se sont séparés.” Il répète.”Nous avons la chance d’avoir deux candidats pour les échéances de juin, c’est bien. Qu’il y ait une compétition pour une candidature à une élection c’est plutôt sain. Et donc oui, Pascal Bioulac a tout mon soutien.” D’autres volontaires peut-être ? Impossible de ne pas songer alors à Isabelle Gasselin, maire de la Ferté-Imbault (pourquoi pas, au regard de certaines réactions), ou encore à Alexandre Avril, maire de Salbris, fan du convoi de la liberté. Des tensions sur le terrain paraissant qui plus est palpables… Pour le second, le député honoraire répond à nouveau. “Il a beaucoup de travail sur sa ville, c’est son premier mandat. Il est conseiller régional en outre. Non, il n’ira pas. » Reste donc à attendre la municipalité retenue pour la nouvelle visite escomptée à venir en Loir-et-Cher de la favorite de la droite. “Salbris”, a d’emblée pronostiqué le 12 février le maire SE de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, en conférence de presse du comité Macron (Cf page 14). Raté : Valérie Pécresse y est déjà venue l’an dernier, et depuis, certaines lignes ont bougé ou vont évoluer, qui sait… À suivre, à bien des égards.

Émilie Rencien

Contacts : comitepecresse41@gmail.com et 06 87 32 19 71.

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À gauche : et Vieira, et Hidalgo, et Taubira…
Le rêve prendrait réalité ? Suite à une journée de travail le 5 février à Romorantin en compagnie de 10 candidats citoyens à l’élection présidentielle d’avril 2022, le conseiller municipal d’opposition de Blois sans étiquette, Gildas Vieira, a été désigné pour être “le candidat d’Union.” L’Union compte déjà 210 promesses de parrainage, et plus de 35 000 adhérents.” “Il se présentera aux suffrages des Français sous la bannière « Nous Tous Président », indique encore l’information reçue. Pendant ce temps, Blois recevait le 3 février Paris : une année après la venue de Brigitte Macron au chevet des Pièces Jaunes, Anne Hidalgo, maire socialiste de la capitale, a tenté d’être à l’écoute du monde médical qui ne perçoit pas la vie en rose, soit plus de six heures sur place pour aller à la rencontre d’infirmières, d’aide-soignantes, de médecins et résidents de l’EHPAD La Roselière…Le déplacement s’est achevé dans la salle Jorge-Semprun, avec une réunion publique (“pas un meeting”, nous aura-t-il été précisé; une clarification de vocabulaire aisée à percevoir, au regard du nombre de participant(e)s, environ 150), un bouquet de roses et des selfies. Malgré une faiblesse dans les sondages, la candidate Hidalgo, au tempérament calme pouvant passer pour effacé et que les TV nationales s’attendaient à voir arriver en Loir-et-Cher à vélo, a assuré depuis Blois. «Le débat politique est actuellement présenté comme un show médiatique avec de très bons comédiens qui s’injurient ! Je ne suis pas dans un monde de Bisounours mais le pays a besoin de solidarité, d’écoute, de générosité, d’idées. Et pourquoi les journalistes me posent toujours la même question, me demandent sans cesse si je vais renoncer ? J’ai survécu à la mairie de Paris à un bashing pendant 3 ans, et j’ai été réélue pourtant. Rien n’est joué. Et puis, mes parrainages, je les ai, cela veut bien dire quelque chose !» En parallèle, le Parti radical de gauche PRG, en Loir-et-Cher, a une énième fois appelé à l’union de la gauche. Un comité de soutien à la candidature de Christiane Taubira vient d’ailleurs de s’organiser dans ce département autour du coordinateur PRG, Hervé Mesnager, et les porte-paroles locaux, Christine Jagueneau (Cap 21) et Nathanaël Uhl. Un groupe Facebook est né dans la foulée (Christiane Taubira pour 2022 – Comité du Loir et Cher – 41). Le trio aura paraphrasé Juliette Gréco pour résumer l’attente des Français(e)s : « parlez-moi de moi » ! Même si le président du PRG national, Guillaume Lacroix, a depuis affirmé le retrait du soutien du parti de cette campagne….
É.R.

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