Blois : Le PS porté par l’aura de Raphaël Glucksmann


Avant un déplacement de la présidente des jeunes socialistes, Emma Rafowicz, huitième sur la liste de Raphaël Glucksmann, à Blois les 24 et 25 mai, et aussi avant le scrutin européen de juin, le Parti Socialiste de Loir-et-Cher a détaillé le 16 mai les axes forts du programme “Réveiller l’Europe” qu’il partage avec sa tête de liste, « Place publique ».
Si chaque élection s’avère cruciale, le PS, depuis Blois, insiste sur le fait que celle des européennes le 9 juin l’est d’autant plus dans un contexte de tensions internationales, de guerres et de montée de voix extrêmes. “Nous sommes convaincus qu’il faut plus d’Europe, mieux d’Europe, différemment,” ont déclaré de concert le maire de Blois, Marc Gricourt; le président de Blois-Agglopolys, Christophe Degruelle ; le premier secrétaire fédéral du PS 41, Christophe Chapuis; ou encore un jeune militant, Simon Blin, entre autres présents (Cf. notre photo). Ils sont aussi et surtout unis derrière leur leader des gauches (Place publique), Raphaël Glucksmann, qui mène pour la deuxième fois une liste européenne, fort de son premier bilan positif d’euro-député. C’est en sus, un bis repeitita pour la deuxième fois que l’adjoint au maire de Blois, en charge de la sécurité, Frédéric Orain qui est présent dans ce casting; en 75e position cette fois, contre la 77e place en 2019. “C’est le bon candidat,” expliquent-ils encore à l’unisson derrière quelqu’un qui n’est pas du PS. “Celui qui, lorsque nous tractons par exemple sur les marchés, arrive à rassembler et intéresser autant des socialistes que des macronistes et d’autres tendances.” “Nous allons enfin voter pour et non plus contre,” aura ajouté M. Blin. Les sondages depuis des semaines leur donnent un peu raison, M. Glucksmann ne devançant pas encore le RN et Jordan Bardella dans ces statistiques, mais talonnant effectivement le parti macroniste présidentiel et Valérie Hayer. Parmi les axes forts de leur équipage, ils citent en exergue leurs idées pour une Europe de la souveraineté alimentaire, écologique, sociale et même féministe. En n’omettant pas de rappeler une image forte du passé, après la seconde Guerre Mondiale, qui vaut mille mots de nos jours, rejoignant le propos énoncé en préambule. “La poignée de main historique, de paix, entre François Mitterrand et Helmut Kohl,” a particulièrement souligné M. Degruelle.
É.R.

De l’Europe, plus un zeste de local
Après des réactions du MoDem et du PCF notamment, après la saisie de la Procureure de la République par un petit groupe d’écologistes régionaux menés par le député de Tours, Charles Fournier, le blésois Frédéric Orain a fini par poster sur ses réseaux sociaux la position du PS s’agissant “des déclarations d’Alexandre Avril, le maire de Salbris sur “l’immigration tue”.” L’élu de Blois a ainsi indiqué par écrit sur son mur : “Nous n’avons pas spécialement envie de donner d’échos à ces propos d’extrême-droite qui bafouent peut-être même la loi. Madame la Procureure en décidera.”