Comme d’autres sites historiques, le château qui aura inspiré le Moulinsart de Tintin et Hergé, a revêtu ses parures de fêtes de fin d’année depuis le 1er décembre. Les décors sont à voir jusqu’au 14 janvier.
Calendrier de l’Avent géant, traîneau pour se prendre en photo, cerf doré, sapins tête-bêche… Et parfois, au milieu du foisonnement de meubles et d’éléments de l’ère Louis XIII ou sous Gaston d’Orléans, entre deux capes et deux épées, Noël se niche dans le détail au château de Cheverny. Une famille souris en chemises de nuit, des oursons prenant un goûter, un petit biscuit bonhomme de pain d’épices caché derrière le sapin dans un recoin, une forêt de bonbons et un énorme cupcake aux couleurs de licorne dans la salle des trophées, et caetera. Le visiteur ne sait plus où donner de la tête parfois ! Le côté décalé peut surprendre, mais évite le kitsch et finalement, s’insère parmi les informations historiques du lieu, dans un fourmillement festif. La famille de Vibraye, propriétaire du monument historique privé, sait recevoir. On ne parle même pas des six jardins, lesquels même sans leur ruban de tulipes printanier, offrent une balade au grand air de découverte des divers végétaux, fruitiers et vignes, au milieu d’une pièce d’eau où évoluent cygnes (blancs et noirs), nombreux canards et statues de l’amour signées Gudmar Olovson. On ne parle pas non plus des six Suites cosy, aménagées à deux pas du site, pour séjourner au moins deux nuits sur place. Ou encore de la toute nouvelle boutique Tintin (la seule de France il paraît), près de la Maison des vins. Le père Noël, accompagné s’il-vous-plaît de la mère Noël, y passent de temps en temps il paraît… Et une fois la nuit tombée, la façade du château s’illumine ainsi que ses arbres de Noël disposés dans l’allée centrale. Cerise sur la période magique, comme on vous en a parlé quand même, le marquis et la marquise de Vibraye ont réalisé un don de 1 000 kg de cucurbitacées, utilisées pour les décorations d’automne, aux Restos du cœur ainsi qu’à l’entreprise d’insertion, Yaka de Blois. Les décors ne sont pas perdus mais réutilisés ! Une jolie conclusion pour cette année 2023.
É.R.
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