Si les nouvelles constructions à la sortie Blois de l’A10 ressemblent fort à des temples romains, tels qu’on peut les imaginer au XXIe siècle, sans jamais en avoir vus, le nouvel empire immobilier d’IDEC, vitrine de cette structure blésoise presque trentenaire, mais toujours si jeune, attire plus que l’œil des passants et suscite de la curiosité bien naturelle…
Après la pose de la première pierre de l’ensemble, en mars 2022, qui réunira le campus by Groupe IDEC, un parc de stationnement de 427 emplacements sur 6 niveaux et un centre de remise en forme tant gymnique qu’aquatique, Aquavithal, sur 4 000 mètres carrés environ, décentralisé de Blois à La Chaussée-Saint-Victor, la deuxième phase de la fusée IDEC (l’inauguration est programmée au printemps 2024…) a réuni, sur ce qui est encore un chantier en pleine activité, la majorité des membres du personnel, des élus et quelques invités qui ont pu percevoir ce que sera ce vaisseau du XXIème siècle labellisé Osmoz, avec les centrales photovoltaïques et de géothermies les plus performantes à ce jour. Le tout sur une emprise de près d’un hectare sur les 2,5 ha que compte l’ensemble. L’immeuble originel déjà en place, à moins de 50 mètres, depuis le transfert de l’ensemble nid-couveuse de la rue de la Paix à Blois, continuera de fonctionner. Avant la visite de ce qui demeure encore un énorme chantier bourdonnant, une cérémonie symbolique de dénomination de rue desservant l’ensemble IDEC a profondément ému le fondateur du groupe Patrice Lafargue, président. Il a découvert le nouveau nom de l’artère, en compagnie de Tony Morais, directeur général Groupe IDEC Promotion et associé ; Christophe Degruelle, président d’Agglopolys ; Marc Gricourt, maire de Blois et premier vice-président de la région Centre-Val de Loire ; Stéphane Baudu, conseiller départemental et maire de La Chaussée-Saint-Victor ; Marie-Noëlle Amiot, présidente de la Chambre de commerce 41 ; Yvan Saumet, son prédécesseur ; Christophe Simonnet, directeur associé IDEC et directeur général Faubourg Promotion ; Michel Rivière, associé du groupe IDEC ; Adel Kaddour, directeur associé et directeur général du groupe IDEC International…et de la majorité des collaborateurs du groupe. Rue de la Paix en souvenir de celle de Blois où l’aventure a commencé à moins de 5 personnes, au tout début du siècle.
17 impair et gagne…
Ils sont près de 550 maintenant en France, dont la majorité à La Chaussée, mais aussi à l’étranger (700). Et cette rue démarrera, exceptionnellement au numéro 17, chiffre fétiche du président-fondateur qui, très bouleversé, a rappelé qu’il s’agissait aussi du numéro de la sortie autoroutière de Blois qui débouche sur le rond-point que l’on pourrait appeler aussi IDEC (pourquoi pas ?) un de ces jours. Il y a trop de signes concordants… Ce futur siège régional d’IDEC, sur 6 000 mètres carrés, comportera un campus unique en son genre à ce jour en France et même en Europe, autour d’aménagements paysagers remarquables et respectueux de la biodiversité et les activités de remise en forme. Avec un chiffre d’affaires de 521 millions d’euros en 2022, IDEC a aménagé, à ce jour, plus de mille hectares et engrange 332 millions d’euros d’actifs immobiliers. 700 000 mètres carrés environ ont été construits en moyenne chaque année, sur plusieurs zones d’activités sur plus de 200 parcs en France et à l’étranger. Ne reste plus, comme l’a souligné Christophe Degruelle, avec malice, aux gestionnaires du Monopoly, de rebaptiser la rue de la Paix en rue Patrice Lafargue sur toutes leurs productions…
Jules Zérizer
