Orléans-Wichita, au-delà du jumelage


Le 16 juin dernier, Brandon Whipple, maire de Wichita, et Serge Grouard, maire d’Orléans, ont signé le renouvellement du serment de jumelage, noué en 1973 entre les deux villes.
Wichita est une ville de 400 000 âmes dans le Kansas, capitale de l’industrie aérospatiale, au cœur des États-Unis d’Amérique. Il se trouve que dans la troisième armée du général Patton, qui prit part à la libération de la France et d’Orléans en particulier, se trouvait un grand nombre de citoyens de la ville de Wichita. C’est donc « sur des bases solides, que fut engagé ce jumelage il y a cinquante ans, rappelle Serge Grouard. Des relations d’amitié avant tout ». Brandon Whipple, jeune maire, est aussi élu à la Chambre des représentants, et très engagé dans le domaine social. Les deux maires se sont ainsi retrouvés sur de nombreux terrains à défendre, dont celui de l’environnement et de la responsabilité sociétale des collectivités. « Les indiens sont une très grande civilisation, rappelait Serge Grouard, qui a su vivre en osmose avec son environnement ». Souvenons-nous que le désormais célèbre totem de l’Indien, offert en 1975 par Wichita, trône à La Source, au sud d’Orléans, tandis qu’une statue de Jeanne d’Arc rappelle la présence orléanaise dans cette contrée américaine. Par cette nouvelle signature en 2023, les deux villes s’engagent à « œuvrer efficacement pour le rapprochement de leurs deux populations, pour une meilleure connaissance réciproque, à faciliter le contact direct entre les institutions qui le souhaitent, favoriser les échanges de jeunes, et si possible, d’éventuels échanges commerciaux et investissements entre les partenaires industriels ».

Stéphane de Laage