Agglopolys / Département : La future passerelle sur la Loire se concrétise


Quatorze millions d’euros pour 380 mètres sur 4… Les projections de plans et de dessins signés par le cabinet français d’architectes et d’ingénierie Marc Mimram, annoncent, déjà, une réussite tant visuelle que pratique et dans l’air du temps, écologique, de plus, avec la promotion des mobilités douces et alternatives.

La future passerelle sur la Loire entre les communes de Vineuil et La Chaussée-Saint-Victor, notamment financée par l’État, la région Centre-Val de Loire, le Conseil départemental de Loir-et-Cher, Agglopolys, aura fière allure. Ouverte aux piétons, cyclistes, cavaliers à pied, mais tenant leurs montures en «laisse», elle constituera un atout majeur dans les équipements touristiques que proposera le Loir-et-Cher à ses visiteurs qui ne manqueront pas d’y effectuer au moins un aller-retour lors de leurs séjours et vacances chez nous. Avec le belvédère annoncé au viaduc des Noëls, sur la commune de Vineuil, cette passerelle offrira un observatoire ayant pour thème principal la Loire, les occupants de ce fleuve, encore sauvage, et un lieu de rendez-vous pédagogique ouvert à toutes les générations qui pourront suivre, notamment, la vie et les habitudes des sternes présentes sur l’île centrale, presqu’à mi parcours. Les marchands de jumelles et autres lunettes puissantes d’observation ne vont pas manquer de client(e)s, aux alentours de la fin de l’année 2024, à la veille de l’ouverture officielle, les principaux travaux devant être engagés à la fin de ce deuxième trimestre 2023, quand les derniers obstacles administratifs sécuritaires auront été calés, dont l’inventaire d’éventuels explosifs datant de la dernière guerre, autour du viaduc des Noëls. On n’est jamais assez prudent… Long de près de 400 mètres (380 exactement), l’ouvrage en bois et acier, principalement, large de 4 mètres, offrira assez d’espace à ses utilisateurs qui, au début du moins, auront tendance à flâner et à tester tous les points névralgiques offrant le meilleur angle de vue. Les autres, plus sportifs, fileront leur train en jouant à saute-mouton entre les deux rives, en annulant leurs circuits, via le pont Charles-De-Gaulle.

« Seul dossier positif laissé par Nicolas Perruchot »

Président de l’Observatoire Loire, Jean-Pierre Bessonnie, ardent défenseur de la Loire avec son équipe de passionnés, frétillait de joie, crinière blanche léonine au vent, en accueillant, chez eux, tous les invités venus signer la convention de cofinancement, à savoir François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher ; Philippe Gouet, président du Conseil départemental de Loir-et-Cher ; Dominique Roullet, vice-président (Indre) du Conseil régional Centre-Val de Loire représentant le président François Bonneau retenu à la session régionale à Blois ; Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, et ce, en présence de plusieurs élus et responsables de services et/ou d’associations évoluant autour de La Loire. Les quatre cosignataires ont vanté les avantages touristiques et environnementaux que cette passerelle allait développer autour de La Loire, en assumant les quelque 14 millions d’euros programmés, mais qui seront, sans nul doute, dépassés quand les travaux seront terminés. Chacun des orateurs exprima sa confiance en l’avenir de cet ouvrage unique dans la meilleure des conditions unitaires collectives au service de tous. Avec le même humour caustique, que possédait feu Kléber-Loustau, ancien président du Conseil général (au siècle dernier…), Christophe Degruelle avait même salué, en cette matinée ensoleillée et champêtre, «la concrétisation du seul dossier positif laissé par Nicolas Perruchot, durant son séjour en Loir-et-Cher», ce qui permit de déclencher quelques sourires quelque peu crispés, mais non feints, avant que les stylos ne paraphent, en crissant, le lancement officiel de l’ouvrage, sans Nicolas Perruchot, et avant qu’une promenade en bord de Loire ne permette de constater que le fleuve royal était vraiment magnifique en cette mi-février arrivant…

Jules Zérizer