Lamotte-Beuvron : La « cantoche » prend du galon


Le 7 février s’est tenue la séance d’engagement, première étape dans la démarche « Mon Resto Responsable » effectuée par le restaurant scolaire de la ville qui accueille chaque jour 265 élèves par jour, maternelles et élémentaires, et emploie 17 personnes.

La garantie « Mon Resto Responsable », créée par la Fondation pour la Nature et l’Homme et le réseau Restau’Co, permet aux organes de restauration collective de s’engager en faveur de l’environnement, du bien manger et du bien-être des convives et salariés. Cette démarche passe par différentes étapes : questionnaire en ligne, visite du restaurant scolaire dans un esprit d’échanges de bonnes pratiques et non dans le but d’auditer l’établissement, tenue d’une réunion publique où sont définis les engagements à tenir dans un délai de deux ans, puis nouvelle réunion au bout de ces 24 mois afin de faire le point sur les engagements au moyen d’un vote. Parents d’élèves, membres du conseil municipal des jeunes, personnel du restaurant scolaire, producteurs locaux, membres du conseil municipal et responsables du prestataire Api Restauration, ont ainsi début février échangé et listés les engagements à tenir pour les deux prochaines années, comme recueillir les suggestions des enfants sur les repas servis, afficher des informations sur les produits au self des élèves de primaire, décliner des recettes autour d’un produit local, mettre en place de la vaisselle adaptée aux « grandes et petites faims » afin d’éviter le gaspillage alimentaire, organiser un challenge entre les différentes classes pour déterminer qui fera le moins de déchets ou encore effectuer des économies d’énergie en remplaçant au fur et à mesure les ampoules classiques par des LED ou prévoir un détecteur de présence. Pascal Bioulac, maire de Lamotte-Beuvron a rappelé que le restaurant scolaire s’est engagé en 2018 dans la labellisation Écocert, aujourd’hui au stade du niveau 2, en favorisant les circuits de proximité et les produits locaux, avant d’enfourcher son cheval de bataille, la méthanisation. Il indique d’ailleurs : « Le restaurant scolaire est inscrit dans la collecte des biodéchets pour le méthaniseur afin de produire du gaz non fossile et un engrais naturel, s’inscrivant dans une économie circulaire. » «Nous avons à cœur de promouvoir les produits locaux, de pleine terre tels que les produits bio, AOC et AOP », reconnaît aussi Didier Delva, directeur régional d’API Restauration. La « cantine » ne rime donc plus avec « berk pas bon »…

F. M.