Avec tous les malheurs qui nous sont tombés sur la tête depuis bientôt trois ans, il ne faut pas trop se plaindre en matière de tourisme dans notre département si accueillant.
Le 41 se détache, nettement, en région Centre-Val de Loire, par rapport à ses cinq voisins. Mais, il est vrai qu’il a, aussi, peut-être plus d’atouts et d’atours à offrir à toutes celles et tous ceux qui viennent y flâner, respirer, s’instruire, se reposer et y pratiquer un sport, dont le cycle en tête du peloton des loisirs, via La Loire à vélo, certes, mais pas que car il y a, maintenant, de nombreuses pistes ouvertes par ailleurs, en ramifications de cet axe principal. Le bilan de la saison 2022, arrêté à la fin septembre, plus que positif, a été commenté, au cours d’un point-presse, au Conseil départemental, par Catherine Lhéritier, vice-présidente de ce même Conseil et présidente de l’Agence de Développement Touristique ; Sabine Ferrand, présidentes départementale et régionale de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie ; Alexandra Paysant, au nom de la fédération régionale de l’hôtellerie de plein air, et Pascal Vitet, président de l’Association Vacances Vertes et relais départemental des Gîtes de France. On frôle des records d’entrées, qui affolent tous les compte-tours, avec plus 67% au château de Chambord ; plus 51% à celui de Chaumont-sur-Loire et même plus 81% au castel de Blois !
“Ma famille habite le Loir-et-Cher »…
Les vacances de la Toussaint et celles programmées comme exceptionnelles de décembre, sous le vocable « Envie de Noël en Val de Loire » vont sûrement augmenter ces chiffres, sauf si, par prudence, les Français n’ont pas voulu trop vider leurs bas de laine, en pensant aux dépenses de l’énergie à venir et à l’inflation qui galope. En hébergements, le Loir-et-Cher score +7% en nombre de nuitées (750 000 comptabilisées) alors que la région Centre-Val de Loire annonce un recul de 2%, sur l’ensemble de son territoire. La clientèle française privée de voyages à l’étranger se rue (+11%) vers notre département un peu boudé, en retour, par les étrangers (+7% toutefois). L’offre en accueil annonce 3750 logements et la fréquentation des hôtels semble en baisse. Dans ce domaine, la situation de certaines trésoreries est malmenée et il y a d’énormes problèmes de recrutement et de fidélisation, non pas des clients, mais du personnel. Sabine Ferrand, un peu moins optimiste que les trois autres orateurs, a même confirmé qu’il arrivera, sous peu, de constater la fermeture de certaines maisons sur plusieurs jours, dont des fins de semaine, ou même plusieurs semaines en hiver, à cause des frais de chauffage… Plus que jamais, malgré quelques nuages, le tourisme se porte bien et Catherine Lhéritier a invité les habitants du Loir-et-Cher à être, de plus en plus, des ambassadeurs de notre Département, en préférant au traditionnel «J’habite le Loir-et-Cher», une formule bien plus percutante «Je vis près de Chambord», nom bien plus géographiquement porteur dans les oreilles de nos hôtes potentiels que le 41, paraît-il. Michel Delpech doit se retourner dans sa tombe…
Jules Zérizer
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Be LC lance sa deuxième campagne promotionnelle
Le Département 41 veut se faire aimer et apprécier, encore plus. Bien mieux faire connaître toutes les possibilités offertes par Le Loir-et-Cher en matière d’emplois, d’accueil immobilier, de qualité de vie familiale loin des grandes métropoles, reste le principal des chevaux de bataille de l’Agence d’attractivité Be LC, présidée par Catherine Lhéritier, première vice-présidente du Conseil départemental, par ailleurs. Lors d’un autre point-presse dans les locaux de l’entreprise NLX, basée au Breuil-La Chapelle-Vendômoise, Florent Colliau, son directeur général, a apporté son soutien à la nouvelle campagne promotionnelle «Fiers du Loir-et-Cher», destinée à attirer vers notre département le plus d’opportunités car il y a de la demande, ici, en matière de main-d’œuvre. Le témoignage de Tanys, un jeune de moins de trente ans, est la preuve même de ces réussites, avec l’appui de la structure dirigée par Karine Gourault. Il faut développer les qualités professionnelles de tout(e) candidat(e) à un changement évolutif et tout entreprendre pour en former de nouveaux, en cas de besoins, ou d’en attirer depuis d’autres départements où ils n’ont pas réussi à trouver chaussures à leurs pieds… Frédéric Oury, patron d’AEB, où évolue, désormais, Tanys, qui, de commercial est devenu mécanicien, ne tarit pas d’éloges sur ce système promotionnel et d’accompagnement , tout comme le fait Isabelle Savoye, responsable de communication chez Adi Watt dans le Nord du département et Caillau à Romorantin-Lanthenay, dans le Sud, qui en a bénéficié.
La deuxième phase de cette campagne pour que chacun(e) devienne ambassadeur du territoire sera concrétisée, par ailleurs, par une promotion en communication par des affiches explicatives, -dont certaines sur les grilles de la préfecture de Blois et du Conseil départemental 41-, et… attractives, des spots radio et même une campagne incisive dans la capitale sur le thème «Paris, je te quitte» (sous-entendu pour le 41, près de La Loire et de Chambord), loin de la Seine ! Alors qu’une menace de baisse de la population s’annonce pour le Loir-et-Cher, comme pour la région Centre-Val de Loire, cette deuxième salve devrait relancer une appétence pour notre territoire, ses atouts, ses atours, sa qualité de vie «dans la chlorophylle », comme le disait, si bien, Pierre-Sudreau, anciens ministre, maire de Blois et préfet dans les années 50, quand il voulait, déjà, attirer les Parisiens en Val de Loire… Il était visionnaire, il y a plus de 60 ans. Mais, que le temps passe vite !
J.Z.