François Pesneau avait convié environ 200 invités dans les jardins de sa préfecture à l’heure du déjeuner le 14 juillet. Un discours d’une tonalité en écho à une actualité toujours bien chargée.
À l’instar du Congrès des maires à Blois fin juin, les rangs d’élu(e)s étaient un peu clairsemés lors de la fête nationale. Après la pandémie et un contexte autant national qu’international pesant, des choses ont changé et cela se percevait dans le discours du préfet Pesneau, à la fois solennel et grave. “Il est important de faire bloc. La seule chose qui prévaut, c’est l’intérêt général,” a insisté ce dernier. “Le 14 juillet est un symbole de cohésion et d’unité nationale.” C’était aussi la première “garden party” de François Pesneau; avec les confinements et diverses restrictions sanitaires, le représentant de l’État n’avait pas pu organiser de réception dans ce cadre de festivités nationales, comme ses prédécesseurs. Ce fut en sus l’occasion de récompenser et mettre dans la lumière des hommes et des femmes : deux médailles d’honneur pour services exceptionnels rendus pendant la crise Covid, au lieutenant Christophe Delaleu, sapeur-pompier professionnel, et à l’infirmière Caroline Regnard, sapeur-pompier volontaire; trois médailles pour actes de courage et dévouement au maréchal des logis Bertrand Challes, gendarme au PSIG de Romorantin (sauvetage de la vie d’un forcené qui menaçait de faire exploser son domicile); à Gaël Kehaian, chauffeur de taxi (qui a rendu possible la libération d’une victime violentée et l’interpellation de l’auteur des faits); ainsi qu’au gardien de la paix, Meddy Perrot (commissariat de Vendôme pour le sauvetage d’une famille lors d’un incendie); une lettre de félicitations pour acte de courage et dévouement à Matthieu Demigné, sapeur-pompier professionnel (sauvetage d’une femme âgée lors d’un incendie). Alors qu’une Marseillaise entonnée a capella résonnait encore dans les jardins de la préfecture à Blois, Serge Touzelet, maire de Menars, et une partie de son conseil municipal, se préparaient à saluer, à quelques encablures de la ville précitée, le départ à la retraite de la cantinière, Maryse Courant, et le prix de la meilleure baguette de tradition de Loir-et-Cher, remporté par Nicolas Derré, le boulanger du village, accompagné de sa compagne, Justine.
Cantinière et boulangers de Menars également
La médaille été épinglée par Christophe Marion, député du Vendômois-Mérois, sur le revers de la robe de Maryse Courant et Serge Touzelet a promis de l’inviter pour l’inauguration de la nouvelle et future cantine, parmi les autorités. Après avoir rappelé leur arrivée à Menars à la fin de l’année 2019 et leur prise de fonctions le 17 janvier de l’année suivante, Serge Touzelet a félicité les boulangers du pays connus bien au-delà des frontières de Menars et fort appréciés tant par la qualité de leurs prestations et leurs professionnalismes que par leur gentillesse et leur jeunesse dynamique. Ils constituent avec d’autres commerçants du bourg un noyau de services qui donnent entière satisfaction à leur clientèle locale et extra-locale. Et le maire, en compagnie de Stéphane Baudu, maire de La Chaussée-Saint-Victor ; Stéphane Buret, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Loir-et-Cher et son vice-président Pierre Bouffart, président du jury des concours professionnels au CFA, a remis la médaille d’honneur communale gravée à leurs noms aux deux boulangers à la tête de l’entreprise «Fleur de Pain». En conclusion et après des félicitations à tous, Serge Touzelet salua l’arrivée, dans la commune, et lui souhaita la bienvenue, au nom de tous, de Franck Sigler qui vient de reprendre le bar-tabacs et autres services.
É.R. et J.Z.
