Début avril, les experts du GIEC publiaient un énième rapport consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
On la savait très engagée sur la question de la transition écologique et énergétique, mais Orléans Métropole veut aller encore plus loin. Les élus ont voté le 7 avril dernier, une feuille de route pour que la métropole et ses 22 communes, deviennent la première Métropole de France neutre en carbone et à énergie positive. Un plan d’action en 500 solutions, issues des Assises de la transition écologique qui se sont tenues durant six mois à la fin de l’année dernière.
Un premier palier à horizon 2030
Baisser les émissions de gaz à effet de serre de moitié d’ici à 2030, doubler nos capacités de production en énergies renouvelables, baisser d’un quart nos consommations énergétiques.
La feuille de route s’appuie bien sûr sur la participation et la responsabilisation des citoyens, mais aussi sur celles des collectivités dans une logique de coopération. Cela supposera que toutes les actions de la collectivité soient passées au peigne fin avant d’être mises en application.
Des agents de terrain, chefs de projet et de service, directeurs et élus, participeront à des ateliers pour donner à chacun les clés pour comprendre les enjeux de la transition et, dans le même temps, les outils pour agir.
Pour de telles ambitions, il faut de l’argent, beaucoup d’argent. Les élus ont voté en ce début d’année le budget prévisionnel pluriannuel de la métropole, dont 24% sera consacré à la question de la transition soit près de 251 M€ pour la période 2021-2026.
La Métropole souhaite par ailleurs, avoir des évaluations fiables pour mesurer l’avancée de sa démarche. Le Village de la transition, qui aura lieu chaque année le 2 juillet prochain, permettra de réaliser un premier point d’étape.
S. de Laage