Salbris : Vive la continuité pédagogique !


En ce nouveau confinement où les collégiens ont dû se remettre aux cours à la maison derrière un écran d’ordinateur, le collège Saint-Georges a revu son organisation afin que tout se passe au mieux aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.
« Nous avons anticipé la situation depuis le mois de janvier en tirant les leçons du premier confinement, reconnaît le principal du collège, Stéphane Gazo. Nous avions pris conscience que certains outils comme Pronote n’étaient pas assez performants en cette situation et que les enseignants travaillaient avec leur propre outil, ce qui mettait les jeunes face à des situations différentes. Nous nous sommes dit qu’il fallait que nous ayons un outil commun en interne. Avec le diocèse de Blois, nous avons retenu
Workspace qui avait été expérimenté avec succès l’an passé au lycée Notre-Dame des Aydes à Blois et à titre expérimental avec les cours Moyens de notre école. Cela fonctionne très bien car tout le monde bénéficie d’outils communs sur un même espace avec des chats entre élèves, avec les enseignants, des adresses mails dédiées. L’information circule immédiatement. Le taux de présence est de 98 %, ce qui correspond à celui qui existe en présentiel. » Un emploi du temps a été établi où les élèves sont le matin en visio avec leurs enseignants et font des exercices l’après-midi. « Tous nos élèves ont un contact direct avec leurs enseignants, indique le principal, ce qui essentiel car le lien n’est pas rompu. Après quelques jours, nous avons déjà un retour positif de la part des parents car leurs enfants travaillent et ont des réponses à leurs interrogations comme s’ils étaient en classe. Les jeunes n’ont pas souffert de cette situation et développent leur autonomie. »
À Saint Georges, aucun élève n’a été laissé sans solution informatique : « Des ordinateurs portables ont été prêtés à ceux qui n’avaient pas d’ordinateur à la maison et depuis le début d’année scolaire, tous les élèves ont été initiés à l’utilisation de l’outil informatique en cours de technologie. »
Pour Stéphane Gazo, il faut tirer des leçons de cette situation et continuer à utiliser cet outil une fois le confinement terminé, celui-ci ayant l’avantage d’être utilisé dans tous les collèges et lycées catholiques du diocèse de Blois avec pour projet de l’étendre aussi aux écoles primaires, ce qui en fait le premier de France à bénéficier d’un outil unifié : « Je pense qu’il faut envisager cela de façon positive, car cela permet d’avoir des liens renforcés entre établissements. Nous avons pris de nouvelles habitudes et charge ; à nous de les conserver afin de diversifier l’offre, par exemple en mettant en commun entre plusieurs établissements un enseignant, ce qui permettra aux lycées de proposer toutes les options avec des classes hybrides. »
F. M.