Le député LR de la seconde circonscription de Loir-et-Cher est de tous les combats et occupe le terrain sur tous les fronts. Après ses photos de pêche autour d’un étang solognot en août, il se met maintenant en selle pour son nouveau dada, les JO.
Guillaume Peltier n’est pas le seul élu à brandir la cravache d’interrogations autour de l’organisation des Jeux Olympiques parisiens de 2024. Le président du Conseil régional du Centre-Val de Loire, François Bonneau (PS), et le maire de Lamotte-Beuvron, Pascal Bioulac, également vice-président du Conseil départemental, sont déjà précédemment montés sur leurs grands chevaux, s’opposant au choix d’un autre site privilégié, éphèmère, à Versailles. À son tour, le député précité a donc interpellé la ministre déléguée auprès du ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, en ces termes, nous citons : “la France veut-elle réussir, pour l’équitation, les premiers JO équestres durables, dans le respect du nouvel « Agenda Olympique » adopté par le CIO et le respect des engagements internationaux de notre pays pour l’environnement ? Pour réussir des « JO durables », économes pour le contribuable et les finances publiques, facile d’accès pour les cavaliers et les spectateurs, populaires, le pays organisateur et le CIO doivent choisir pour chaque discipline le site où il y aura le moins d’investissement à réaliser et le site où l’investissement fait pour les quinze jours de JO continuera, pendant des années, à servir le sport concerné. Le site où le bilan carbone et la dépense d’argent sont donc les mieux maîtrisés. Même si l’investissement à Versailles coûtait – inexplicablement – 2 à 3 fois moins cher qu’à Londres, son coût prévisionnel initial de 27,3 M€ HT resterait plus de 2 fois et demi supérieur au coût d’investissement olympique (10,3M€ HT) au Parc équestre national que la Fédération française d’équitation a créé depuis 25 ans en Sologne (…). Le choix de la Sologne serait aussi une belle preuve que l’ambition olympique française n’ignore pas la ruralité.” Si, en effet, le choix officiel de Versailles semble quelque peu mis à mal en raison de ses murs de fugacité de plus en plus décriée, le domaine de Chantilly, dans l’Oise, aurait postulé pour accueillir les épreuves d’équitation des JO 2024. Sans oublier le pays de Fontainebleau (en Seine-et-Marne) et l’hippodrome de Longchamp (Paris)… Autant de “capitales du cheval” qui ne paraissent pas prêtes à lâcher si facilement la bride. À suivre bientôt, au trot ou au galop, ce sera selon.
É.Rencien