Dans bon nombre de domaines, Blois a toujours été à la pointe du progrès et la preuve en a encore été fournie récemment avec l’installation, à la résidence Domitys de la route de Château-Renault, de la deuxième cabine de télémédecine, ou cabine médicale connectée, après Calais, et ce, afin de lutter notamment contre l’avancée du désert médical qui touche les villes comme les campagnes. C’est le fléau de ce siècle…
Dans ce quartier Médicis, encore à forte population de tous âges, cette installation, qui ne sera pas réservée qu’aux résidents de Domitys, va apporter une sécurisation à ces personnes qui se sentent un peu abandonnées et qui sont inquiètes pour leur santé, et, donc leur avenir. Ce service est, également, accessible aux salariés de Domitys. Certes, l’appareil ultra-moderne et ultra-performant ne va pas apporter une solution à tous les maux, mais va permettre de rassurer toutes celles et tous ceux qui l’utiliseront, avec facilité, une fois les premières opérations effectuées, pour un diagnostic qui sera pris en charge, ensuite, par un médecin de permanence qui pourra même délivrer une ordonnance, de suite, une fois la carte Vitale insérée. C’est aussi simple que cela, pour les maux basiques, et les premières personnes interrogées, sur place, qui l’ont déjà utilisé se montrent rassurées par les tests effectués. Il s’agit, en sorte, de médecine de premier secours, en cas d’alerte, et un processus normal de prise en charge peut être déclenché si le diagnostic, visé par le médecin de permanence, décèle des «dangers», 24 heures sur 24, la loi des 35 heures ne s’appliquant pas à cette cabine de télémédecine. Contrôle de la vue, de la tension, électrocardiogramme…peuvent être effectués et toute la sécurité entoure l’utilisation de la cabine où le respect de l’anonymat de l’utilisateur est préservé, car elle est située dans un coin aménagé avec des vitres opaques. Quand on sait que plus de 8 millions de Français vivraient dans un désert dit médical, en France, le souci de Domitys d’ouvrir d’autres installations, ailleurs, en France, aux habitants des quartiers où ses centres de vie sont implantés donne de l’espoir aux municipalités fort désarmées face aux situations d’urgence dans certains quartiers…On savait que la machine allait remplacer, inéluctablement, l’homme au fil des décennies. Mais à ce point…Qui l’aurait imaginé ?
Jules Zérizer