Lamotte-Beuvron : Vers un espace de vie sociale


Devenu président de la Maison des Animations, Daniel Borysko souhaite donner un esprit plus convivial à l’association tout en cherchant des solutions pour faire face à la baisse de la subvention municipale.
« La MDA n’est pas uniquement là pour fabriquer des activités, indique-t-il. Nous devons aller plus loin afin de créer davantage de lien social, en favorisant les échanges entre les adhérents sans se contenter de l’inscription aux activités, et miser sur les actions de développement de l’association. Nous devons repenser les choses différemment car nous avons plus de 450 adhérents et seulement 70 personnes sont présentes à l’assemblée générale. Nous devons faire en sorte que les membres se sentent davantage associés à la vie de la MDA. Cela a déjà commencé avec la mise en place des souartés, qui ont lieu un jeudi par mois, ouvertes à tous et gratuites. Les gens se retrouvent autour d’un thème qui présente ce que l’on peut faire à la MDA. En 2020, nous projetons de créer à la MDA un lieu d’échanges et de partages où il sera possible de se faire aider dans ses démarches administratives ou tout simplement échanger autour d’un café. »
En 2020 aussi, le salon du livre organisé par la MDA va redevenir ce qu’il était à l’origine, les rencontres autour du livre jeunesse, avec pour objectif de faire venir des auteurs et les écoles lamottoises. « Nous avons pris cette décision car il y avait confusion entre notre salon et celui organisé par le GRAHS dont les dates sont proches, explique le nouveau président. »

Le nerf de la guerre
Daniel Borysko qui est également président des foyers ruraux de Loir-et-Cher doit aussi faire face aux difficultés de trésorerie de la MDA, évoquées lors de la dernière assemblée générale.
« En 2015, nous avons eu une baisse de subvention de 11 000 euros de la part de la municipalité et cela a des conséquences sur les projets que nous souhaiterions proposer, constate-t-il. Afin que la MDA se développe, il faudrait avoir un emploi supplémentaire afin de soulager Christelle Cohen, notre coordinatrice qui est actuellement notre seule salariée. Les autres personnes sont des bénévoles avec qui nous ne pouvons pas avoir le même niveau d’exigence même si certains sont très disponibles. Nous faisons des demandes de subvention, notamment pour pouvoir renouveler notre parc informatique afin de pouvoir aider ceux qui sont démunis face à cet outil. Nous allons aussi lancer un appel aux dons auprès des particuliers avec possibilité de défiscalisation. Nous espérons avoir un retour généreux. Pour nos prochaines rencontres autour du livre, nous allons aussi faire une demande de sponsoring auprès des entreprises lamottoises. Quoi qu’il en soit, il a été décidé de ne pas augmenter le prix de nos activités car notre politique qui est celle d’une association d’éducation populaire est de proposer des activités à un prix raisonnable. Augmenter leur prix reviendrait à priver certains de loisirs et l’aspect financier ne doit pas être un frein à la pratique de ces activités. »
F.M.