Si l’on se base sur le point-presse donné en gare de Blois par Marc Gricourt, non pas en tant que maire de Blois (quoique!), mais en tant que premier vice-président de la région Centre-Val de Loire, parlant au nom du président François Bonneau, en présence d’Audrey Rousselet, conseillère régionale déléguée, les trains circulant actuellement entre Tours et Paris, via Blois et Les Aubrais, datent, fatiguent et accusent les ans.
«Les Corail, c’était la génération Pompidou» sourit l’orateur.
On en arrive, ipso facto, à la conclusion que les nouveaux, plus modernes, plus confortables, plus rapides, équipés en techniques avancées…feront, donc, partie de la génération Macron…Ce que l’élu n’a pas prononcé, trêve de plaisanterie journalistique gratuite.
En les attendant, non pas au tournant, mais sur les rails, prochainement, on a pu se rendre compte, en gare de Blois, de la qualité et des atouts de ces futurs services, via une projection virtuelle d’un voyage dans ces compartiments qui semblent feutrés, bien installés dans les vrais sièges qui les équiperont. 32 rames à double étage sont annoncées, avec une capacité de 375 passagers, en deux classes, par unité, soit plus de 1 000 voyageurs par trajet à des pointes pouvant atteindre les 200 km/h. De vrais «Bombardiers», de la marque de ces machines, qui mettront Paris à 1h10 de Blois (et l’inverse!), avec un seul arrêt aux Aubrais. En plus de Paris-Tours, les lignes Paris-Nevers, via Montargis, et Paris-Bourges, via Orléans et Vierzon, sont programmées pour un investissement frôlant les 500 millions d’euros.
Cadeau de Noël
Wifi, prises électriques et USB, sas pour 9 cycles par compartiment, apporteront un plus aux voyageurs qui ne pourront être que ravis dès le premier trimestre 2020, date de mise en circulation de ces monstres des temps plus que modernes. Si ces trains arrivent et partent à l’heure, que demander de plus. Merci à la génération Rémi Express, nom de ce réseau régional de transports avec les cars, car, soyons sérieux, le programme de ce cadeau de Noël et/ou du Pas de l’an a été lancé bien avant l’arrivée d’Emmanuel Macron, mais juste, hasard heureux (?) du calendrier, avant les élections municipales et la dégustation de la galette des Rois! Sacrée fève porte-bonheur…
Jules Zérizer