Les travaux d’agrandissement du bassin extérieur du centre aquatique Agl’eau, à Blois, avance bien et il devrait être ouvert dans trois mois.
Le bassin extérieur de l’Agl’eau remporte plus de succès que prévu et sa fréquentation est en constante augmentation, été comme hiver. Pour répondre à cette demande, il est en cours d’agrandissement. « Le centre aquatique est parfaitement adapté à la taille de la ville mais notre seul regret est de ne pas avoir assez anticipé l’importance de sa fréquentation et notamment du bassin extérieur, même en hiver », constate Christophe Degruelle, président d’Agglopolys. Mi-avril, le gros œuvre touchait à sa fin et la plomberie avait commencé. « Notre principal enjeu était le respect des délais car le bassin doit être impérativement ouvert début juillet », souligne Christophe Degruelle avant d’ajouter : « Ce sera un atout supplémentaire pour les touristes qui vont venir aussi en profiter ». Le bassin extérieur qui mesurait 210 m² était composé et de trois lignes d’eau de 18 x 1,80 m de large chacune, et d’une zone de détente avec des banquettes bouillonnantes et une cascade d’eau. Les travaux ont débuté en janvier 2019 afin d’augmenter la surface de 170 m². Ainsi, 4 lignes de nage (25 x 2,5 m) vont être créées, tout en conservant la zone de détente ludique et la profondeur d’1,30 m pour les activités de loisirs. Dans une démarche de développement durable et d’économie d’énergie, l’ouvrage a été conçu pour conserver au maximum la chaleur de l’eau et limiter les besoins en chauffage, notamment grâce à une bâche thermique. Pour compléter cette transformation, les plages minérales extérieures seront agrandies de 233 m² et un aménagement va être réalisé pour permettre l’accès à la pelouse. « Ce sera Blois plage l’été ! », s’enthousiasme Fabrice Fatta, directeur de la maîtrise d’ouvrage de la société Espaceo qui gère le centre aquatique par voie de délégation de service public. Par ailleurs, 47 places de parking supplémentaires vont être créées. Coût de l’opération : 2,3 millions d’euros financé par Agglopolys (750 000 €) et Espacéo (1 550 000 €).
Chloé Cartier-Santin