Pascal Blanc, maire de Bourges fait un tour d’horizon des projets en cours.
Le Petit Berrichon : Monsieur le maire, dans une interview récente, vous disiez « j’aborde cette rentrée dans un bon état d’esprit, sinon on jette l’éponge… ». Quels sont les projets qui stimulent vote optimisme ?
Pascal Blanc : Vous connaissez l’importance que j’attache à la co-construction avec les Berruyers. Ma volonté est de construire avec mes concitoyens une ville attractive, au cœur de son agglomération où il fasse bon vivre et s’épanouir. Notre dernière enquête publique sur le Bourges 2050 est un franc succès ; nous sommes dans le timing fixé. Les ateliers prévus en automne seront opérationnels et déjà, le travail effectué par les quelques 250 personnes en moyenne qui participaient à ces journées de séminaire, apparaît très satisfaisant.
LPB : Quel est le bilan des animations estivales ?
P.B. : Elles drainent chaque année des dizaines de milliers de spectateurs (22 500 cette année) même si l’on note une légère baisse mais la coupe du monde est passée par là et c’est peut-être une explication. 20 concerts professionnels, 15 groupes musicaux locaux, 4 lieux historiques mis en valeur (Théâtre de verdure, square du cardinal Lefèvre, Palais Jacques Cœur et Cathédrale).
LPB : De gros projets prennent corps : Travaux, constructions, aménagements. Peut-on dire que la ville se transforme ?
Pascal Blanc : Bourges est une ville d’histoire qui vit et attire beaucoup de touristes. Outre ses monuments historiques, il lui faut développer une attractivité, notamment dans son cœur de ville. Nous sommes actuellement en pleine réflexion sur le Plan Action Cœur de Ville, plan national pour la revitalisation des centres villes. Bourges fait partie des 222 villes moyennes éligibles à ce dispositif qui va débloquer 5 milliards d’euros sur cinq ans. Nous avons mis en place une grosse organisation pour pouvoir signer cette convention qui assurera un levier financier important ».
Les travaux de la Maison de La Culture avancent et la livraison prévue à l’été 2020 semble aujourd’hui en bonne voie. Le coût de cette réalisation est de 32,6 millions d’euros avec des subventions de 21,6 millions (État, région, département, Bourges Plus et du Mécénat).
On peut également parler des gros travaux de la rue Louis Mallet, c’était un engagement. L’aménagement va coûter un million d’euros. C’est un investissement important, mais cette voie très passagère le méritait tant pour la réfection de la chaussée que l’aménagement des trottoirs pour plus de sécurité et d’une bande cyclable là aussi pour un meilleur usage des cyclistes et leur sécurité. La première tranche sera achevée en janvier.
Sans être exhaustif, je peux parler des travaux de l’avenue du Général-de-Gaulle a, 630 000 euros pour la sécurité des cyclistes et des piétons. Ceux de l’ilôt Hugo, un gros chantier qui va créer une véritable porte d’entrée de la cathédrale et un espace d’animations en centre-ville (1,3 millions).
Je voudrais citer les nouveaux locaux de la police municipale qui s’installera dans l’ancienne école maternelle Avaricum rue Guillaume de Varye.
LPB : On voit les travaux qui préparent les prochaines élections ?
Pascal Blanc : Je ne me lève pas les matins en pensant à me représenter en 2020. Je ne veux pas dépenser mon énergie à papillonner sur mon avenir… Ce que je veux, c’est mettre toute mon énergie à construire et rendre plus attractive notre ville et ce dans l’intérêt commun ; je l’ai toujours dit et le répète : mon principal souci est le redressement financier de la ville et la rendre agréable à vivre.
Jacques Feuillet