Nouan-le-Fuzelier – Une journée de partage entre paroisses


Le 29 septembre a eu lieu à Burtin, au siège de la communauté des Béatitudes, la première journée de rentrée du Doyenné de Sologne qui regroupe les paroisses de Romorantin, Salbris et Lamotte-Beuvron.
Cette journée, à laquelle ont participé une centaine de personnes venant des trois paroisses avait pour but de mieux se connaître entre Solognots catholiques et de faire connaître les initiatives ayant lieu dans chacune des trois paroisses pour créer des pôles d’alliance selon le souhait de Monseigneur Jean-Pierre Batut, évêque de Blois afin de rendre les communautés paroissiales plus accueillantes et soudées, et réfléchir pour trouver de nouvelles pistes.
Dans cet esprit, à Romorantin ont lieu des soirées s’adressant aux personnes qui veulent se marier ou qui demandent le baptême pour leur enfant, où elles rencontrent les membres de la communauté paroissiale et prennent un temps de partage sur la foi, le Christ et l’Eglise. A Lamotte-Beuvron, ont été mises en place les tables ouvertes paroissiales où l’on se retrouve une fois par mois après la messe dominicale autour d’un repas afin de mieux faire connaissance entre paroissiens et accueillir les nouveaux. A Salbris, sont proposés des temps d’échanges et de partages autour de conférences sur internet sur différents thèmes.
« L’objectif de cette journée est de prendre le temps de faire connaissance et de faire partager les initiatives de nos paroisses afin de se dynamiser dans l’annonce de la Bonne nouvelle, indique Nicolas Pelat, curé de Romorantin et doyen de Sologne. Il est  important de prendre le temps ensemble de refaire l’Église en échangeant des idées nouvelles car l’Evangile est toujours nouveau. C’est aussi une manière de s’interroger sur ce que les communautés chrétiennes en Sologne vivent afin de transmettre ce qu’on a reçu et permettre à d’autres de s’épanouir dans l’Église. Les différentes initiatives renforcent l’appartenance à l’Église tout en s’ouvrant à ceux qui frappent à sa porte. Comme la complexité de la Sologne réside dans les distances (la paroisse de Romorantin comprend vingt-cinq clochers pour deux prêtres). Il faut donc se renouveler pour annoncer l’Évangile dans une perspective dynamique et rayonnante et mettre en place des solutions de vie et non des soins palliatifs pour accompagner la fin des communautés chrétiennes. Bref, quand les choses meurent, il faut en créer des nouvelles, sinon on ne peut se dire disciple du Ressuscité. »
F.M.