Ces quinze derniers jours…



JGS à Romorantin : 41e coup de fourchette
Après la disparition cet été du président Philippe Charbonnier, les Journées Gastronomiques de Sologne (JGS) ne seront plus tout à fait les mêmes mais « show must go on ». Alors, les gourmets et gourmands auront rendez-vous samedi 27 et dimanche 28 octobre dans les murs de la Fabrique Normant. La thématique retenue sera cette fois très localement teintée, elle fera pour cause la part belle aux “terroirs de notre Loir-et-Cher”. Plus de 120 exposants, producteurs et revendeurs en filière courte de la Région Centre-Val de Loire et de l’Hexagone présenteront leurs produits et savoir-faire dont les adhérents © du Centre. Quinze concours amateurs et professionnels (dont le championnat du monde du lièvre à la Royale) sont annoncés, de même qu’une exposition de pièces artistiques sucrées et salées, un restaurant bistronomique sur place pour se restaurer chaque midi et des coins de table en accès libre pour déguster ses achats, un drive pour ne pas être encombré par ses paquets, des maquillages et des barbes à papa pour les gastronomes en culottes courtes… Et bien plus encore à découvrir in situ ce weekend-là.


Blois a une nouvelle fois vibré !
Après Tours et Le Mans, avant Orléans et Châteauroux, la tournée de la radio Vibration a fait étape au parc des expositions de Blois jeudi 20 septembre. C’est devenu un rendez-vous attendu par le public blésois depuis trois ans. Ce soir-là, sur scène, les DJ Bob Sinclair et Kungs, mais aussi Tal, Amir, Vitaa… Pour la presse, pas de questions possibles aux artistes, « réservées à la date d’Orléans », selon les organisateurs. Bon, alors on se sera contenté de photographier et d’observer. En prêtant oreille à quelques paroles (des histoires d’âme, d’ADN, de donner, de chercher, de youhou…) et en restant sans voix face à certaines tenues plus qu’échancrées, on se rend compte qu’on a assurément passé l’âge. La soirée reste toutefois populaire pour le plus grand nombre du fait notamment de son accès gratuit. Et cela aura pu donner un avant-goût du concert d’Amir qui sera à nouveau en live à Blois le 21 octobre, au Jeu de Paume cette fois.


Département : Nicolas Perruchot côté cour, côté jardin…
La main verte ? Pas forcément. La langue déliée ? Assurément. Le président du Conseil départemental aura profité de l’opération initiée en cours donnant un accès gratuit au public loir-et-chérien au Domaine de Chaumont-sur-Loire et au jardin du Plessis-Sasnières, jusqu’au 21 octobre, pour convier jeudi 20 septembre la presse sur ce dernier site (Cf. notre photo). Autour de la table, la conversation aura abordé divers sujets. l’enveloppe de 500 000 euros sur 5 ans dévolue au domaine de Chaumont, l’accent mis sur la fibre optique, les prestigieuses sociétés Caudalie et LVMH s’implantant respectivement à Cheverny et à Vendôme, les visites de quinze cantons jusqu’en mai 2019 à la rencontre de la population (dont un premier rendez-vous à Bracieux le 27 septembre 2018), les vidéos du Youtubeur Nota Bene pour promouvoir le tourisme du cru… Il fut également question de politique, évidemment. Par exemple, la compétence transports confiée au Conseil régional, ou encore la ville de Blois et son développement économique. Et l’élu départemental « républicain » (LR), ancien maire de Blois, cultive son petit jardin de messages sans en avoir l’air. « Je suis le plus mal placé pour critiquer la politique de gens qui m’ont sorti de la mairie et je suis très en paix avec moi-même. » Mais tout de même, Nicolas Perruchot ne manque pas, à l’approche des élections municipales et départementales de 2020 et suite à la naissance de son mouvement « les engagés », de signaler la friche de l’imprimerie Cino Del Duca « au point mort », selon lui, ou encore le peu d’entreprises captées sur Blois et son agglomération, toujours dixt l’intéressé. Voilà… Ceci étant noté, l’ancien site de Giat Industrie (armement) à Salbris, qui devrait (devait?) être acquis par un groupe d’assurance, n’avance pas lui non plus, le président départemental reconnaissant être presque prêt à le céder pour une bouchée de pain ce bien encombrant générant des frais exorbitants en particulier en matière de sécurité et de gardiennage. Une balade au jardin et hop, exit les nuages noirs. Surtout, quand on est pratiquement seuls au monde, le réseau passant parfois difficilement à Sasnières. « Ça ne rapproche pas le téléphone, ça confirme les distances, » écrivait Simone de Beauvoir. Alors, jeudi 20 septembre, Nicolas Perruchot s’est mis au vert en tenant sa droite plutôt que de passer les outils de jardin à gauche…
Emilie Rencien