L’hôtel Mansart, comme si vous y étiez
Le nouvel établissement d’hébergement de Saint-Aignan-sur-Cher a été inauguré mardi 31 juillet. Sept mois de travaux, deux mois de désamiantage, un chantier de 800 000 euros et 350 000 euros investis pour l’acquisition du site qui abritait jadis l’hôpital de Saint-Aignan, fermé en 2014. Voilà ce que pèsent en chiffres les lieux devenus hôtel Mansart, du nom de l’architecte qui aurait autrefois imaginé l’endroit, aujourd’hui propriété de la famille Guyot, déjà propriétaire de châteaux et autres belles demeures (les château de Veuil, dans l’Indre, de la Ferté Saint-Aubin, dans le Loiret, et de Saint-Fargeau, dans l’Yonne, notamment). Dans ces murs qui ont fait peau neuve il y a 4 mois, on trouve 27 suites, pouvant accueillir de 2 à 7 personnes selon les chambres, aménagées dans une teinte bleutée, agrémentées de cadres représentant châteaux et animaux. Des pandas font également partie de ce décor, clin d’oeil oblige au zoo de Beauval à proximité. « Quatre-vingt pour cent de notre clientèle résident chez nous pour ensuite visiter le parc animalier, » confirme Jean-Claude Guyot dont les enfants, Baptiste et Pierre, tiennent les rênes de l’hôtel Mansart. Comptez entre 88 et 248 euros par nuit pour dormir dans ledit établissement sis au coeur du centre-ville de Saint-Aignan, boulevard Valmy, et doté d’une salle de petit déjeuner aux poutres apparentes qui vaut le détour.
Blaisois : la nuit, tous les jardins ne sont pas gris…
Si les jardins du domaine de Chaumont-sur-Loire donnent à penser en plein jour, ils se parent, une fois l’astre solaire couché, de mille lumières. Au fil des allées, à lia fraîche, les odeurs se révèlent, les couleurs impriment les rétines… Tous les sens des visiteurs sont en éveil, et certaines créations ainsi mises en valeur en nocturne touchent en plein coeur. Un rendez-vous estival à ne pas manquer et à voir au moins une fois. Jusqu’au 31 août, de 22 h à minuit. Il vous reste encore quelques jours pour profiter du spectacle féérique.
Des Indian dans les villes
C’était cette année à la France de recevoir les associations Club Indian du monde entier. Le château de Clion, situé dans le département de l’Indre, était, le 28 juillet, base de départ vers le château de Chambord et, le 29 juillet, vers le château de Selles-sur-Cher. C’est ainsi que nombre de communes de Sologne ont été traversées par une bande de 350 motards internationaux.
Olivier Marchand, président de l’association Club Indian France, et Isabelle Bracquemond, secrétaire, ont confié être non pas au service d’une marque américaine mais d’un collectif presque familial. “Suédois, Hollandais, Anglais, Allemands, Américains, nous nous connaissons tous de rassemblements en rassemblements. C’était un plaisir de leur faire découvrir la région des châteaux de la Loire. L’année prochaine, ce sera la Finlande qui sera hôte.” Sinon, pour un peu d’histoire, la première moto Indian naquit en 1901. Fort évoluée pour son époque, avec un carburateur concentrique, de nombreuses innovations techniques ont fait perdurer la marque jusqu’en 1955 où l’enseigne fut rachetée par différentes usines. Depuis juillet 2006, la nouvelle firme créée par Stellican Indian Motorcycle Company, est installée à Kings Mountain en Caroline du Nord et fabrique des motos luxueuses. Plusieurs modèles, fidèles à l’image d’Indian, sont disponibles à la vente. Depuis avril 2011, la société est devenue une filiale de Polaris Industries aux côtés de Victory Motorcycles. Le club Indian France a pour but de réunir les possesseurs d’Indian tous modèles confondus avant 1955 et de leur permettre de se rencontrer, d’échanger conseils, astuces et tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de leurs machines. Pour adhérer à l’association, il suffit de posséder une ou plusieurs Indian. La cotisation annuelle a été fixée à 35 euros pour les personnes habitant en France. Les possesseurs d’autres motos américaines peuvent être acceptés après délibération des membres du bureau et à la condition que véhicule soit sorti des chaînes de montages avant 1955 (date de la dernière livraison d’Indian à la police New-Yorkaise). Indian Motocycles Club France, 2 Ormes 45300 Pithiviers le Vieil. 02 3830 35 29 et 06 14 18 29 42.
Beauval : déjà une bougie !
Douze mois se sont écoulés depuis la naissance du bébé panda chinois du zoo-parc de Saint-Aignan-sur-Cher. Et le petit ursidé, fils de Huan Huan et Yuan Zi, n’en finit pas de passionner le public venu en nombre samedi 4 août – parfois tellement désireux de prendre une photographie qu’il en oubliait souvent la bienséance -,pour célébrer ce premier anniversaire dans la vallée du Cher. Si c’était un événement pour les visiteurs, dont certains avaient parcouru 800 kilomètres pour assister à ce jour J et d’aucuns sont devenus des fidèles des lieux comme ce couple maintes fois croisé et originaire de Troie, Yuan Meng n’a évidemment pas exprimé le même enthousiasme face à son gâteau glacé carottes-miel-bambou qui l’aura finalement laissé assez indifférent. C’est un peu comme souhaiter « bon anniversaire » à son chien ou à son chat ; il n’y a que nous, pauvres humains, qui nous en amusons… Quoiqu’il en soit, les visiteurs ont pu déguster leur propre part de dessert, concocté avec de la carotte et du chocolat, entre autres ingrédients. Tout ceci tranquillement, bien loin d’une présumée « guerre des pandas », selon certains médias, lancée entre le zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher et du parc de la Haute-Touche, dans l’Indre. « Des pandas roux qui arrivent à la Haute-Touche, c’est très bien pour l’espèce. Nous en avons nous aussi … depuis dix ans ! » a réagi Rodolphe Delord, directeur de Beauval. « C’est encore une invention de journalistes. Dites à ces derniers que cela nous fait bien rire ! » a ajouté Delphine Delord, directrice de la communication. « Car nous nous entendons en plus très bien avec la Haute-Touche, alors… » Alors, plus de pandas que de mal ?
Laurianne Bonnamant a traversée la Manche… à la nage
Pour Ouest-France, Laurianne Bonnamant est Cherbourgeoise, pour la Manche Libre aussi, mais Laurianne Bonnamant est Berrichonne et pi pas pu ! Et ce n’est pas son père, l’ancien président du club de natation de Vierzon qui dira le contraire. Lauriane a passé la plus grande partie de ses plus jeunes années à Bourges et à Vierzon, et elle est toujours licenciée dans le club de Saint-Florent, l’Aqua-Loisirs. Et puis, Laurianne nageait aussi pour apporter son soutien à l’association de Yakhouba Mané, Asso 2Bouts ici et ailleurs basée à Vierzon…
Donc ce n’est pas une Cherbourgeoise mais une Berrichonne qui est devenue la cinquième femme à traverser la Manche, à la nage, sans combinaison intégrale, mais la quatrième dans le sens Angleterre-France. Une traversée conclue le 21 août dernier avec le deuxième meilleur chrono, 11h12, derrière Marion Hans, la première nageuse de l’Hexagone à avoir vaincu les courants le 1er août 1994, en 9h42. Il aura fallu un peu plus de deux ans de préparation pour que Laurianne parvienne à ses fins. Ce type d’exploit est particulièrement codifié et la Channel Swimming Association est l’une des associations chargée de faire respecter les us et usages de la traversée entre Douvres et Wissant, soit un peu moins de 34 km (théorique). En fonction de la dérive, des courants, des marées, il est évident que la distance est toujours rallongées. De plus, outre une préparation très spécifique et de longue durée, la nageuse de Saint-Florent-sur-Cher a dû passer par une épreuve qualificative : nager un minimum de 6 heures dans une eau autour de 16° pour les traversées en solitaire.
Durant toute la traversée, c’est le Viking Princess, le bateau de l’association officielle britannique, qui suivait la nageuse. Outre les officiels, une équipe d’assistance composée de membres de sa famille et d’amis était à bord. Une fois arrivée au cap Griz-nez, la Florentaise a dû retourner en Grande-Bretagne afin de valider la traversée mais aussi pour des raisons administratives (frontières).
Laurianne Bonnamant rejoint ainsi la liste de celles qui sont parvenues à dompter le Channel. Une liste qui débute par le nom de Gertrude Ederlé, une Américaine, en août 1926…
E. Rencien, F. Simoes et F.T.