Salbris s’engage à maîtriser ses dépenses


DÉPENSES PUBLIQUES Après le département qui a signé le contrat de maîtrise de la dépense publique avec l’État, à Matignon, les communes de Salbris et Vendôme, ainsi que l’agglomération Territoires vendômois, ont effectué le même acte citoyen, en la préfecture de Blois. Moment solennel, en présence de Jacqueline Gourault, ministre bis de l’Intérieur, arrivée à Blois après une matinée à Nancy, le temps du midi à Matignon avec des élus des départements ultra-marins qui avaient accompli les mêmes démarches.

Jules Zérizer

Olivier Pavy, maire de Salbris ; le préfet Jean-Pierre Condemine, la ministre Jacqueline Gourault, et Pascal Brindeau, maire de Vendôme.

Jean-Pierre Condemine a rappelé les conditions d’application de ce contrat visant à contenir la progression à plus 1,20% des dépenses, par    rapport à l’année précédente.

Olivier Pavy, maire de Salbris, a souligné le plaisir citoyen qu’il ressentait en s’apprêtant à signer ce contrat : « Après 3 budgets équilibrés, l’investissement a pu reprendre sans augmentation des impôts. Les élus s’y sont engagés et les administrés ne comprendraient pas qu’il en soit autrement, ce qui devrait être le cas partout, en France ».

Pascal Brindeau, au nom de la ville de Vendôme et des Territoires vendômois, a rejoint son collègue solognot en expliquant qu’il était possible d’y arriver même si c’était compliqué et pas facile. La mutualisation permet de substantielles économies d’échelle et il est nécessaire que notre pays encadre ses dépenses publiques du même titre que les efforts entrepris dans les communes.

Pour Jacqueline Gourault, il est plus que nécessaire que des relations de confiance s’établissent, de façon volontaire, entre collectivités publiques et État, sans que les communes y soient obligées par la loi. Un certain équilibre doit régner entre les grandes viles et les communes à taille humaine qui ne sont pas en opposition, les cités urbaines devant rester complémentaires des campagnes. La ministre souhaitant que d’autres élus suivent cet exemple en Loir-et-Cher, mais aussi en France. Ceux qui ne suivront pas la loi seront rappelés à l’ordre par le préfet…

Les quatre parapheurs contenant les documents officiels de la signature de cet acte de maîtrise programme furent signés et certifiés avant que la ministre, sur ses terres, ne s’entretienne, sans protocole aucun, avec toutes celles et tous celles qui continuent, malgré les gros yeux du protocole, à l’appeler « Jacqueline ».