École : réfections, sécurité, soutien…


Le point sur les chantiers de la rentrée

À l’heure où les 4620 écoliers blésois étaient sur le point de reprendre le chemin de l’école, la ville finalisait les nombreux travaux entrepris sur les bâtiments pendant l’été. Plus de 800 000 euros investis pour sécuriser les installations et améliorer les conditions d’accueil des élèves, enseignants et personnel. L’occasion aussi de faire le point sur l’ensemble des chantiers de la rentrée.

En langage journalistique, on appelle cela un marronnier, soit une information consacrée à un événement récurrent et prévisible. Tout au long des mois de juillet et août, les services municipaux réalisent des travaux de rénovation, de réfection de toiture, d’isolation ou encore de mise en conformité électrique dans les bâtiments scolaires de la ville. Et cette année, les chantiers ne manquaient pas. Près de 800 000 euros ont ainsi été investis.

« Des travaux effectués afin d’améliorer les conditions d’accueil et la sécurité des enfants », affirme Benjamin Vételé, adjoint charge de l’éducation. « Des mesures significatives telles que l’installation de visiophones dans neuf de nos écoles pour permettre l’identification des personnes à l’entrée et éviter les va-et-vient du personnel. Les maternelles Jean-Perrin et Quinière sont concernées, tout comme les écoles élémentaires Molière, Marguerite-Audoux, Mandela, Foix, Périé et Sarazines. En tout, ce sont 477 000 euros qui ont été investis dans les travaux de rénovation sur dix-huit établissements. Le reste de l’enveloppe a été consacré entre autres à la poursuite du Plan numérique. »

Le Plan numérique qui vise à équiper les établissements en tablettes, tableaux blancs interactifs et accès internet. Il a été étendu cette année dans les écoles du Foix, Sarazines et Mirabeau avec le déploiement d’un accès internet dans dix-sept classes et l’installation de trois tableaux blancs interactifs pour les classes de CM1 et CM2. Un projet ambitieux entamé depuis deux ans dont le budget global atteint un million d’euros.

Hausse de l’enveloppe pour les projets pédagogiques

Par ailleurs, l’effort budgétaire concerne également la dotation globale éducative allouée par la ville de Blois à ses écoles. Portée à 183 000 euros la dotation est en hausse de 10 000 euros. « Cette enveloppe annuelle sert à financer des projets pédagogiques avec les élèves et permet notamment de prendre en charge le transport afin d’effectuer les sorties scolaires », a clarifié Benjamin Vettelé.

La municipalité a décidé aussi de généraliser le dispositif d’aide aux leçons dans les dix-neuf écoles élémentaires publiques. Cet accompagnement, assuré par des enseignants volontaires ou des étudiants de l’école supérieure du professorat — la formule reste encore à trouver — se déroulera deux fois par semaine, de 16 h 30 à 17 h 15 sur le temps de loisirs périscolaire (ALP). Le dispositif ne représenterait pour les parents qu’un surcout de 30 % par rapport au tarif ALP.

« L’aide aux leçons, testé de janvier à juin 2017, devrait permettre aux enfants de revoir les leçons, d’identifier d’éventuelles difficultés et de proposer, selon leur besoin, des explications collectives ou individuelles », a tenu à rappeler Marc Gricourt. Pour le maire, « la lutte contre le décrochage fait partie du plan de mandat et du projet de réussite éducative, et l’aide aux leçons est un outil supplémentaire dont la généralisation portera rapidement ses fruits ».

Ce dispositif sera donc la grande nouveauté de la rentrée alors que les rythmes scolaires demeurent inchangés. Après la publication du décret Blanquer autorisant les communes à recourir à la semaine de quatre jours, un vote des « acteurs de l’école » aura lieu avant la fin de l’année. Enseignant, agents concernés et parents d’élèves se prononceront alors pour le maintien ou non de la configuration actuelle de la semaine de quatre jours et demi.

ARP