Le ban et l’arrière ban du rugby était à Bourges
Pour trois jours, le ban et l’arrière ban du rugby amateur a posé ses valises dans la capitale des Bitturiges. Annoncé à Bourges dès le printemps de l’année dernière, le congrès a bien failli ne pas venir en Berry. Un coup de gueule de l’ex-patron du rugby de la région Centre-Val de Loire, Patrice Doctrinal, et la promesse faite a fini par être tenue. Durant presque trois jours plus de six cents représentants des clubs de l’hexagone ont remis à plat les textes qui président aux destinées de l’Ovalie amateur française. Et pendant que compagnes et compagnons faisaient le tour des visites berrichonnes, Sancerre, cathédrale et autres marais de Bourges, leurs pendants, sous l’œil attentif du président Bernard Laporte et de son vice-président Serge Simon, votaient et discutaient de l’avenir de la pratique de ce sport où la gnon est une unité de mesure au même titre que l’essai et la pénalité. Au final, après soirée à la Bodéga, et l’assemblée générale, le trésorier général de la FFR Alexandre Martinez, a présenté le budget prévisionnel sur les prochaines saisons : « Le budget est un outil au service du projet sur lequel le président Bernard Laporte a été élu. Celui de 2017-18 prévoit une redistribution vers le rugby amateur de près de 8 M€ supplémentaires par rapport à la saison dernière. Sur l’ensemble de la mandature, ce seront au total près de 60 M€ reversés au monde amateur. » Une manne que les clubs apprécieront certainement.
Enjoy bowling en redressement judiciaire
Ouvert en septembre 2015, le bowling de Vierzon, installé sur le site de la société française et géré par la société Enjoy Bowling, a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bourges au début du mois. La structure qui comprend bar, boîte de nuit, salle de jeux et bowling peine à trouver sa stabilité économique. Il se retrouve, pour l’heure, avec quelques problèmes de trésorerie. Une situation que l’un des gérants attribue au manque d’intérêt latent des Vierzonnais pour descendre les quilles avec de grosses boules de bakelite. Les autres secteurs semblent par contre être dans une norme correcte, d’autant que la deuxième ville du Cher ne possède pas d’autres lieux d’intérêts pour la population juvénile locale. Le tribunal a donné six mois pour que l’équilibre soit trouvé… au cas où, la procédure peut être renouvelée par deux fois. Au total, ce sont dix-huit mois dont pourrait disposer la société pour se remettre à flot.
Trois nouveaux députés pour le Cher
Ce sont trois nouveaux députés qui ont rejoint les rangs de l’assemblée nationale la semaine dernière à l’issue des deux tours des élections législatives. Nadia Essayan (Modem), pour la 2e circonscription, François Cormier-Bouligeon dans la 1e et Loïc Kervran (LREM) dans la 3e siégeront en lieu et place de Nicolas Sansu (PCF), Yves Fromion (LR) et Yann Galut (PS). Le premier et le troisième sollicitaient un nouveau mandat alors que le troisième était représenté par Wladimir d’Ormesson. Au terme d’un deuxième tour qui a été marqué par un taux d’abstention hors norme, le cap des 50 % a été largement dépassé, c’est un changement radical qui s’est imposé aux électeurs du Cher. Une surprise sans en être une véritablement : le dégagisme a fait des ravages sur l’ensemble de l’Hexagone. Si François Cormier-Bouligeon, ancien attaché parlementaire, connaissait déjà les ors du Palais Bourbon, pour Nadia Essayan et Loïc Kervran les us et coutumes des lieux étaient une découverte totale.
La descente infernale a failli ne pas avoir lieu
Ateliers municipaux bloqués vendredi matin ! Craintes pour la deuxième édition de la descente infernale à Bourges. Craintes pour le début de la fête foraine, place Séraucourt, puisque le maire, Pascal Blanc, avait spécifié que si le blocage n’était pas levé rapidement, il annulerait totalement la première manifestation et temporairement la seconde. Les municipaux en grève, en fin de semaine dernière, se sont donnés un sacré éclairage sur leurs conditions de travail et l’avenir de certains services de la ville. Ils voulaient mettre en avant la volonté municipale d’externaliser certaines tâches effectuées jusqu’alors par des employés territoriaux. Ils demandaient par ailleurs le remplacement nombre pour nombre des départs en retraites. Les ateliers ont été débloqués après rencontre entre syndicats et les élus locaux. Finalement, les opérations de sécurisation de la descente infernale et de la fête foraine, qui devaient être effectuées par les agents municipaux, ont pu être réalisés. Le week-end festif a pu avoir lieu normalement.
Fabrice Simoes