« Jérôme » avait entassé toutes les boules en équilibre instable… qui n’a pas tenu jusqu’à la photo. Chapeau tout de même.
La douzième édition de cette rencontre entre handicapés et valides a permis de faire la plein de sourires, au soleil.
Jérôme, appelons le Jérôme, pourrait être l’illustration de cette édition 2017 d’Handi’férence. Cet écolier est passé, provisoirement fort heureusement, des rangs des valides à ceux des handicapés. Une fracture l’oblige à porter un plâtre au bras droit. Et bien Jérôme a été le seul de son groupe d’écoliers à aller jusqu’au terme d’un exercice consistant à réussir à placer toutes ses boules en équilibre instable. Exercice réclamant patience, réflexion et finesse.
Handi’férence, ce n’est pas une compétition, mais une journée rassemblant jeunes et moins jeunes autour d’ateliers les plus divers allant du parcours d’obstacles en fauteuil roulant (qui est en fait le quotidien des handicapés) à la pêche à la truite en passant par l’initiation au golf, au football les yeux bandés, à l’escalade, au parcours sportif en aveugle, une trentaine d’ateliers dans lesquels valides et handicapés se côtoient dans la bonne humeur.
Oui, l’ambiance était joyeuse au complexe sportif de Déols où, par une belle journée ensoleillée, les animateurs sportifs de la ville de Déols et la section SEGPA du collège Romain Rolland avaient préparé cette journée d’animation et encadraient les activités.
Un millier de participants ont profité des installations du complexe sportif Marcel Lemoine rassemblant sur un même site la salle de tennis de table du CTT Déols, hiérarchiquement premier club du département, un gymnase dédié principalement au basket, un dojo, une salle de gymnastique et d’escalade, une salle de boxe, une autre réservée à la danse et un terrain de football sur lequel évolue en particulier la classe foot de sixième du collège Romain Rolland voisin.
Depuis onze ans l’idée de Marc Fleuret, directeur administratif de la mairie de Déols (il était à cette époque plus particulièrement chargé des questions scolaires et sportives) a fait son chemin et, avec l’aide financière du département et de partenaires privés permet une vraie rencontre. On n’est pas dans le discours, on fait des choses ensemble.
P.B.
