Christian Dullin (3e de gauche à droite) à côté du maire de Bourges (2e de gauche à droite) venu à Bourges annoncer le premier congrès de l’ère Laporte.
Le nouveau président de la FFR, Bernard Laporte, animera son premier congrès et à ce titre, il souhaite qu’il soit celui du changement, innovant et porteur d’enjeux majeurs pour le rugby français.
Le secrétaire général Christian Dullin était à Bourges en mars dernier pour dire combien il était confiant en la capacité de Bourges à organiser ce qui est présenté comme un événement marquant de l’ère Laporte. Pascal Blanc, maire de Bourges, les présidents régionaux et départementaux, André Prigent et Serge Richard, ont accueilli le secrétaire général afin de lui dire combien la ville, ses élus et toute la population rugbystique du Berry étaient heureux et fiers d’accueillir une telle manifestation du 21 au 24 juin. Pascal Blanc, lui même ancien rugbyman, rappelait « qu’il est bien évidemment heureux d’accueillir en notre ville de Bourges un événement d’une telle ampleur puisque ce sont mille congressistes qui seront dans notre cité où tout sera mis en place pour que cet accueil soit à la hauteur de l’honneur qui nous est fait d’être le centre national de la réflexion rugbystique. Accueillir plus de mille personnes n’est pas rien mais nous avons déjà le savoir-faire en la matière avec des manifestations d’envergure organisées à Bourges dans le domaine du sport, de la culture et des arts et sommes prêts pour que cet événement soit une occasion supplémentaire de voir notre ville et le Berry en général sous un aspect dynamique. » S’adressant au secrétaire général de la FFR, il ajoutait « vous ne serez pas déçu car tout est mis en œuvre pour que cet événement soit une réussite. »
Christian Dullin, confiant, confirmait qu’il n’était pas inquiet car « je pense qu’effectivement Bourges a été choisie (avant l’élection de B. Laporte) sur des critères d’accueil bien établis et ce congrès du renouveau sera un congrès marquant de la nouvelle présidence. Nous avons souhaité apporter une note plus personnelle en mettant en œuvre un dispositif permettant à tous de venir assister au congrès. Depuis des années, cet événement perdait de 25 à 50 participants à chaque congrès ; le dernier à Pau n’avait attiré que 420 participants. Nous avons travaillé sous forme d’enquête pour savoir où se situaient les blocages et avons modifié l’organisation en conséquence ; puisque pour la plupart des réponses, les frais de déplacements étaient le principal frein à la venue des congressistes. Cette fois, nous mettons trente bus à disposition des comités territoriaux afin que chacun puisse se déplacer au mieux. La modification des statuts sera un temps fort de cette assemblée générale du 24 juin. Avant, nous aurons débattu du projet de cohésion sociale, de la candidature de la France aux championnats du monde 2023, de l’accompagnement du club par la FFR, des assises du rugby féminin, de la réforme territoriale et de l’université des comités départementaux ».
La traditionnelle soirée de gala jugée trop guindée par le secrétaire général sera remplacée par la « Bodega des clubs » bien encadrée, dans la pure tradition des troisième mi-temps si chères au rugby.
Jacques Feuillet