Les crues de la Loire et Lavoisier se sont inclinés face à Georges Amédée Gauthier !
Si la Sologne a placé deux collèges dans les trois premiers du concours départemental Juniors, le Vendômois l’a emporté… haut-la-main semble-t-il, à l’issue de la présentation des dossiers dont le thème général portait sur « Les scientifiques célèbres ayant eu une influence sur le Loir-et-Cher », sujet à traiter sous un angle journalistique.
Cette 14e édition du conseil départemental junior a réuni en la salle kléber-Loustau du Département, les vingt conseillers départementaux juniors issus des classes de sixièmes des dix collèges sur les trente- sept de Loir-et-Cher, publics et privés, ayant participé aux sélections. Ils ont tous défendu, avec moult arguments solides, leurs mémoires qui portaient sur Jean-Eugène Robert-Houdin ; Alfred Amour Garnier ; Des scientifiques fouillent le Loir-et-Cher ; Léonard de Vinci ; Le chocolat à toute vapeur ; Denis Papin ; Adrien Franchet et Romain Monin et la renaissance végétale…
Avec une étude complète, documentée, argumentée, précise sur « Georges Amédée Gauthier est-il un visionnaire ou un fou ? », les collégiens de Robert-Lasneau (Vendôme) ont fait revivre ce Blésois qui peut être considéré comme l’inventeur du scooter après bon nombre d’essais sur des machines, du type auto-fauteuil, dont certaines pouvaient même intervenir dans les tranchées pendant la Première guerre mondiale, avant de se suicider d’un coup de ciseau dans la poitrine… Leur argument final souhaitant « un vote pour la folie » a dû séduire les électeurs puisqu’ils l’ont emporté devant leurs collègues de Notre-Dame de Romorantin-Lanthenay qui défendirent avec tout autant de solides arguments leur produit « Endiguer les crues de La Loire, Colbert y avait cru (jeu de mots volontaire ?), Comoy n’était pas convaincu ». Julia Manceau et Adrien Joubert ont présenté à l’auditoire leur maquette en argumentant sur le fait que le risque zéro n’existe pas en matière de crues. Il faut toujours prudence garder et rester très vigilants. Ils ont terminé deuxièmes.
Lavoisier, qui vécut en Loir-et-Cher, où il acquit deux importants domaines, et sa marque de fabrique « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » avait été choisi par Emma Leroy-Mousset et Fitia Foucault (Louis-Pergaud à Neung-sur-Beuvron) qui avaient fouillé leur sujet sur lequel ils argumentèrent avec force, raflent la troisième place.
Nicolas Perruchot, président du conseil départemental, entouré de plusieurs conseillers départementaux dont Louis De Redon, vice-président chargé de l’environnement, de la nature, de la jeunesse et des sports, et de la directrice académique départementale de l’Éducation nationale, Valérie Baglin-Le Goff, a salué le travail des concurrents et félicité leurs encadrants présents, en les encourageant à sensibiliser les autres collégiens de Loir-et-Cher à participer au prochain concours dont le thème a, d’ores et déjà été arrêté, à savoir « Les animaux dans le Loir-et-Cher… ».
Précisons que le zooparc de Beauval ne pourra y participer…
Jules Zérizer